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(fr) Courant Alternative #343 (OCL) - Grèves à Boeing, Samsung et retraites à 70 ans pour les fonctionnaires italiens, chroniques de la lutte des classes

Date Sat, 26 Oct 2024 18:00:05 +0100


Boeing: grève massive des salariés dans la région de Seattle, dans un contexte de crise interne ---- La dernière grève lancée par cette branche remontait à 2008 - c'était la quatrième en moins de vingt ans et elle avait duré 57 jours. Le patron à l'époque, avait affirmé que les débrayages nuisaient à la réputation de Boeing en termes d'efficacité, soulignant l'essor industriel des Etats du sud des Etats-Unis, où le syndicalisme est encore peu présent. Une fois le travail repris, il s'était employé à amoindrir le pouvoir du syndicat notamment en annonçant l'implantation d'une chaîne d'assemblage du 787 Dreamliner à Charleston, en Caroline du Sud (sud-est). Quelque 3 800 emplois ont été créés en sept ans, non syndicalisés. Entre 2011 et 2014, période fructueuse pour Boeing pendant laquelle les actionnaires ont perçu des dividendes et les dirigeants des millions de dollars de rémunération, la convention collective a simplement été prolongée avec des hausses salariales minimes pour les ouvriers. Et ces derniers ont consenti des concessions, comme un engagement à ne pas faire grève en échange d'une promesse de construire le prochain avion dans la région de Seattle, synonyme d'emplois pendant des décennies.

Les salariés de l'avionneur américain Boeing de la région de Seattle, aux États-Unis, ont voté à une très large majorité en faveur d'une grève avec effet immédiat le vendredi 13 septembre. Les salariés de Seattle ont en effet rejeté à 94,6 % la nouvelle convention collective proposée par l'avionneur américain en difficulté, a annoncé leur syndicat. Une grève qui a d'ailleurs été votée à 96 %, a précisé Jon Holden, président du syndicat des machinistes IAM-District 751. Ce sont plus de 30 000 ouvriers - travaillant sur la production du 737 Max, du 777 et 767 cargo - dans les régions de Seattle et Portland qui ont cessé de travailler. Les adhérents du district 751 de l'IAM ont organisé des piquets de grève 24 heures sur 24 après le débrayage de vendredi matin, fermant les usines de Renton et Everett qui assemblent le 737 MAX et le 777.

Dans la nouvelle convention collective rejetée, les salariés auraient bénéficié d'une augmentation salariale de 25 % sur quatre ans. L'accord préliminaire rejeté par les travailleurs comprenait un engagement d'investissements dans la région et la promesse de Boeing de construire son prochain avion commercial à Seattle, assurant des emplois pour plusieurs décennies dans la région. Pas suffisant pour convaincre l'ensemble des salariés, alors que le syndicat avait notamment pour objectif d'apporter une augmentation de salaire de 40 %, selon la BBC.

Le groupe Boeing a adressé lundi 23 septembre sa "meilleure" offre au syndicat international des machinistes (IAM), incluant notamment une hausse salariale de 30% sur quatre ans, et fixant au 27 septembre la date butoir pour une ratification par les syndiqués en grève aux Etats-Unis. L'avionneur a précisé qu'en vertu de sa nouvelle proposition, le salaire moyen annuel d'un machiniste syndiqué passerait de 75 608 dollars actuellement à 111 155 dollars à l'échéance de la convention collective dans quatre ans. Il propose également un bonus de ratification doublé à 6 000 dollars, ainsi que le rétablissement d'une prime de performance - supprimée dans l'accord préliminaire - et une contribution accrue au plan d'épargne retraite 401(k).

Les grévistes ont mis en place des piquets de grève aux alentours de plusieurs sites de Boeing dans l'Etat de Washington, berceau du constructeur, et dans l'Oregon limitrophe. D'après Boeing, il y a aussi un "petit groupe" en Californie.

Sources: Le HuffPost, AFP

Les salariés de Samsung en grève générale illimitée, un mouvement inédit

Plus de 5 000 employés ont cessé le travail début juillet pour ce qui devait être une grève de trois jours, après l'échec de longues négociations sur les salaires et les avantages sociaux. Ce mouvement faisait suite à un débrayage d'une journée en juin, le premier mouvement social de ce type au sein de l'entreprise qui n'a pas connu de syndicalisation pendant des décennies. Le syndicat national de Samsung Electronics compte plus de 30 000 membres, soit plus d'un cinquième de l'effectif total de l'entreprise. Le syndicat négociait avec la direction depuis janvier, mais les deux parties n'avaient pas réussi à trouver un accord. Les salariés ont rejeté une offre d'augmentation de salaire de 5,1 %, alors que le syndicat réclame aussi une amélioration des congés annuels et une transparence des primes basées sur les performances.

Pendant près de 50 ans, la société a empêché la syndicalisation de ses employés avec parfois des méthodes violentes, selon ses détracteurs. Le fondateur de l'entreprise, Lee Byung-chul, décédé en 1987, était catégoriquement opposé aux syndicats, disant qu'il ne les autoriserait jamais «jusqu'à ce que j'aie de la poussière sur les yeux».

Ils ont finalement obtenu, au bout de leurs 25 jours de grèves, une hausse de salaires et la réinstauration des Conseils d'entreprise interdits en 2020.

Sources: EuroNews, L'Humanité, 20 minutes, libertés-actu

En Italie, l'âge de départ à la retraite à 70 ans en discussion pour les fonctionnaires

Mesure impopulaire partout en Europe, l'allongement de l'âge de départ à la retraite à 70 ans pour les fonctionnaires est sur la table en Italie.

La promesse de la dirigeante d'extrême droite était de porter le nombre d'années de cotisation à 41 lors de son élection. Aujourd'hui, son gouvernement annonce une proposition différente. Le ministre italien de la Fonction publique, Giovanni Zangrillo, a en effet affirmé avoir discuté avec le ministre de l'Économie Giancarlo Giorgetti de la «possibilité d'un maintien en activité jusqu'à 70 ans». Il a précisé que ce serait «sur la base du volontariat». Cette mesure s'accompagnerait d'une prime de longévité versée à la fin des années de cotisation. La proposition s'inscrit dans un contexte de négociations critiques d'un budget très serré, au vu de la dette italienne s'élevant à 137 % du PIB.

«Cela me semble être une folie car nous sommes confrontés à la logique habituelle, celle d'utiliser les retraites pour gagner de l'argent», a fustigé le leader de la Confédération générale italienne du travail (CGIL), Maurizio Landini. Le secrétaire général de l'Union italienne du travail, Pierpaolo Bombardieri, estime quant à lui que les personnes ayant travaillé jusqu'à 67 ans «ont le droit et le devoir de profiter de leur retraite après de nombreuses années de travail et[...]ne pense pas que les règles puissent être modifiées en cours de match».

Sources: Le Point

https://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article4274
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