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(fr) Courant Alternative #342 (OCL) - Féminismes en Espagne

Date Mon, 22 Jul 2024 18:12:54 +0100


En Espagne, les féministes auraient-elles obtenu beaucoup, par leurs grèves et mobilisations, de l'État espagnol qui aurait su répondre, comme peu d'autres États en Europe, à leurs revendications? ---- Un texte[1]du Collectif Cantoneras montre que les résultats de ces luttes ont bénéficié en priorité au féminisme de classe moyenne qui a été hégémonique dans les mobilisations des dernières décennies. ---- Nous publions de larges extraits de ce texte rédigé par des féministes de classe et de transformation (Madrid)[2]---- «Nous considérons que les féminismes sont pluriels, avec des positions et des projets politiques portés par des actrices très diverses et répondant à des intérêts de classe différents voire antagonistes. Le féminisme de classe implique que c'est seulement dans le cadre d'une transformation sociale anticapitaliste que la situation des femmes et des personnes les plus démunies matériellement et symboliquement peut être améliorée. Et en ce sens, au cours des dernières années, il n'y a pas eu d'avancées significatives dans la redistribution des revenus et de la propriété, dans la dé-marchandisation des conditions de vie, ni sur le terrain du travail salarié ou de la reproduction sociale[3], un des éléments centraux des revendications féministes.

2016-2020. La montée des mobilisations féministes

L'extraordinaire émergence féministe de ces dernières années a commencé en Pologne fin 2016 (grève pour l'avortement). Puis, le meurtre d'une jeune femme en Argentine a mobilisé des milliers de personnes - manifestations convoquées par Ni Una Menos (Pas une de moins) (2015 et 2016) - contre les violences sexistes et les féminicides. La lutte pour les droits sexuels et reproductifs et le combat contre les violences faites aux femmes et pour la liberté sexuelle définissent cette vague de mobilisation internationale.

Le 8 mars 2017, est déclenchée la première grève féministe mondiale (plus de trente pays y ont participé), qui a connu des répliques importantes en 2018-19. Ces mobilisations massives et intergénérationnelles ont ébranlé leurs sociétés respectives à une échelle sans précédent. La grève a aussi permis de générer une sorte d'«identité commune féministe» ou un sentiment commun antisexiste. Elle a été importante pour transformer les éléments culturels du rapport entre les genres, revendiquer des droits encore à conquérir et renforcer la capacité de lutte et l'autonomie des femmes. A mentionner la visibilisation des féministes dans tous les domaines culturels: multiplication de personnes en position de pouvoir s'affirmant féministes; nombreux débats féministes dans les médias traditionnels et influence accrue des paradigmes féministes dans les luttes et les pratiques de transformation sociale - le Rojava constituant l'un des exemples les plus frappants.

En Espagne, comme dans des régions d'Amérique latine, lors de ces mobilisations et grèves, des féminismes ont réussi à «dépasser» la question sexuelle, ou du moins à ne pas rester prisonniers de la victimisation et d'une position de demande de protection à l'État. Ils ont pu relier la lutte contre la violence sexiste aux autres violences institutionnelles, la pauvreté, la prison, le travail... Ainsi, ils ont fait apparaître les violences patriarcales pas seulement comme des attaques «hommes» contre «femmes», mais comme une conséquence du rapport de domination structurelle qui place les corps féminisés[4]dans une position de subordination à l'échelle de toute la société; de même qu'ils ont rendu visible l'impact de la division sexuelle du travail sur les conditions matérielles de vie[5].

Des transformations subjectives apportées par ces mobilisations ont également produit des améliorations matérielles: conscience de l'augmentation de ses pouvoirs et de ses capacités de lutte; soutien social grâce aux féminismes; changement émancipateur dans des gestes quotidiens... Cependant, ces outils ont, semble-t-il, été utiles principalement aux femmes bénéficiant de conditions sociales favorisées. Pour celles en situation de précarité économique, sociale et culturelle, le changement matériel nécessite une approche collective et structurelle bien plus grande. L'autonomisation individuelle ne suffit pas.

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    Tout acte sexuel sans consentement explicite est reconnu comme un viol, depuis une «loi de garantie intégrale de la liberté sexuelle» (surnommée «seul un oui est un oui»), mesure votée en aout 2022, et encore minoritaire en Europe.

    Jusqu'alors, la notion de violence ou d'intimidation était nécessaire pour qualifier un viol. Cette question avait été au coeur de l'affaire dite de «la Meute», le viol collectif en 2016 d'une jeune femme lors des fêtes à Pampelune (Navarre) par cinq hommes qui avaient été condamnés en 2018 à neuf ans de prison, non pour viol mais pour «abus sexuel»; délit et non pas crime, qui entraîne des peines moins lourdes.

    A l'époque du procès, la sentence avait mobilisé des dizaines de milliers de femmes à travers l'Espagne, aux cris de «Moi, je te crois, ma soeur», pour réclamer un renforcement du code pénal. Face à ces réactions indignées, la Cour suprême espagnole avait finalement requalifié en juin 2019 les faits en «viol en réunion» et porté les peines à quinze ans de prison. Le gouvernement socialiste de Sánchez avait promis de faire adopter une loi sur le consentement explicite, dès son arrivée au pouvoir en juin 2018.
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Nous voyons trois limites principales au déploiement d'un féminisme transformateur

Première limite: La question de classe; l'hégémonie des classes moyennes

Le féminisme en Espagne se présente comme interclassiste, masquant les différences d'intérêts entre les femmes; mais en son sein existe une hégémonie définie par les intérêts et le programme des femmes des classes moyennes - comme c'est d'ailleurs le cas dans d'autres mouvements.

Or, une longue tradition de féminismes démontre que les subordinations de genre ne peuvent être combattues en dehors de leur constitution avec la classe et la race.

C'est précisément parce qu'elles subissent une oppression moindre dans les rapports de production que les femmes de la bourgeoisie considèrent la subordination de genre comme leur problème principal. Elles recherchent l'égalité avec les hommes de leur classe et identifient le machisme comme une limite à leur avancement social, tout en généralisant leurs intérêts comme s'ils étaient ceux de toutes. Il en résulte la mystification d'un sujet «femmes» homogénéisé, non exempt d'essentialisme biologique.

Si on analyse les mesures et les contenus politiques qui occupent le plus l'espace médiatique et social, on constate que ce qui est considéré comme les principales réalisations féministes de ce cycle 2018-20 s'est concentré sur les préoccupations des femmes des classes moyennes et supérieures. Deux des éléments centraux ont été les questions de représentativité et de plafond de verre, donc ce qui vise à faciliter la mise à égalité des femmes les mieux placées socialement avec les hommes de leur classe, au lieu de favoriser une répartition des richesses capable d'améliorer les conditions de vie des femmes les plus précaires: ainsi, par exemple, comme mesure phare dans le paradigme de la discrimination positive, la proposition de loi du PSOE (socialiste) sur la parité, qui établit des quotas de femmes dans les conseils d'administration, les associations professionnelles, les gouvernements et les listes électorales.

D'autres mesures comme les arrêts de travail pour règles douloureuses ou l'allongement des congés parentaux, si elles peuvent être intéressantes et utiles, ne profitent qu'aux femmes bénéficiant de contrats de travail stables et garantis, et à celles dont les relations sexo-affectives sont encadrées par l'ordre familial et reconnues juridiquement. Pour beaucoup d'entre elles, le principal problème n'est pas l'inégalité qui existe avec les hommes de leur classe, mais l'exploitation, le racisme ou la précarité existentielle.

Certes, il y a eu quelques avancées comme l'extension des congés parentaux pour les hommes, l'approbation de nouvelles autorisations pour s'occuper de mineurs ou de personnes à charge et de légères améliorations de la loi sur la dépendance[6]. Cependant, la généralisation et la gratuité des écoles maternelles, l'accès au logement, l'amélioration des conditions de travail dans les métiers féminisés ont été oubliés par le féminisme hégémonique. Si l'accent a été mis sur les arrêts de travail pour règles douloureuses, la reconnaissance des nombreuses maladies professionnelles propres à ces secteurs serait essentielle.

La défense des intérêts du féminisme de classe moyenne

Au cours des dernières décennies, la présence de femmes diplômées à des postes intermédiaires et élevés des hiérarchies professionnelles s'est accrue de façon ininterrompue. Cette composition sociale de femmes des classes moyennes ou supérieures place leurs priorités au centre de l'agenda féministe.

Or cette lutte pour l'égalité de genre ne modifie pas la vie de la majorité des femmes, notamment de celles qui n'ont pas la possibilité d'envisager une carrière professionnelle. De plus, le fait qu'il y a plus de femmes aux postes les plus élevés n'a pas d'impact sur les changements structurels nécessaires à l'amélioration des conditions matérielles de vie des femmes des classes populaires. Cela n'a pas non plus d'impact sur la réduction des inégalités générées par la division sexuelle du travail: des femmes quittent le foyer pour leur profession en laissant leur place à d'autres femmes. Du point de vue d'un féminisme de classe ou de transformation, le pouvoir nécessaire pour changer les choses ne se trouve pas du côté du commandement - capitaliste ou étatique - mais dans la construction d'une capacité propre qui nous permette de lutter contre la production et la reproduction des inégalités.

En ce sens, le féminisme hégémonique non seulement instrumentalise en faveur de ses intérêts propres la représentation des mobilisations, mais rend également invisibles, voire bloque les conflits menés par d'autres femmes.

La pacification de la crise du soin

Le gouvernement a répondu à une autre des revendications du féminisme hégémonique par une politique de «conciliation familiale»; il a mis en place une allocation visant à rendre moins couteuse pour les employeur.ses l'embauche de travailleuses domestiques, souvent d'origine étrangère[7]. Via l'argent public, la «libération» de femmes des classes moyennes qui ne veulent pas modifier substantiellement leur équilibre familial et leurs normes de consommation se fait aux dépens d'autres qui sont exploitées dans les tâches de reproduction sociale.

Du point de vue d'un féminisme de classe, il faut se demander comment lutter pour la socialisation des tâches reproductives - et leur dé-féminisation -, tout en luttant contre la division sexuelle et internationale du travail.

Deuxième limite: la centralité des violences sexuelles et la dérive punitive

Le cycle des mobilisations féministes 2018-20 a été en partie impulsé par la dénonciation des violences contre les corps féminisés et surtout celles à caractère sexuel. Les débats sur la question ainsi que le changement culturel qui en est issu constituent peut-être la plus grande réussite de ces luttes. Cependant, leur traduction législative, fondée sur le sentiment d'inquiétude suscité par les médias, a eu pour conséquence la plus manifeste une dérive punitivo-répressive: dans l'imaginaire social, il a fini par être établi que les poursuites pénales et la prison peuvent être des solutions aux agressions, même les plus minimes, et que punir est le meilleur moyen de protéger les femmes.

Ainsi, bien que le débat sur le consentement et sa signification ait été fondamental pour le changement culturel, dès lors qu'il a été porté sur le terrain de la loi pénale, le système répressif policier et judiciaire en est sorti renforcé au nom de la lutte contre les violences sexistes et du féminisme.

Ainsi chaque réforme sur ce terrain pénal durcit systématiquement les réponses et les rapproche dangereusement des mesures exceptionnelles appliquées aux délits de terrorisme. Les sanctions pour délit sexuel sont déjà très lourdes, bien plus élevées que dans les pays voisins. Ainsi, par exemple, la même peine (15 ans) peut être prononcée pour homicide et pour viol. Or, plus d'emprisonnements ne servent pas à prévenir les crimes, car leur fonction principale est de punir, et en particulier de punir les pauvres.

Du point de vue du féminisme de classe, nous devrions nous interroger sur les augmentations de peines qui se produisent en notre nom et l'approbation de lois qui vont à l'encontre de nos objectifs. Nous devrions aussi nous demander s'il est logique de mettre en avant la violence sexuelle par rapport à d'autres violences (expulsions d'un logement; placement autoritaire de ses enfants parce qu'ils n'ont pas de maison...), ou pourquoi l'accès à des droits dits universels devrait être conditionné au fait d'être catégorisé d'abord comme victime.

Le punitivisme est lié au féminisme de classe moyenne par sa façon de concevoir et de légitimer l'État et ses appareils répressifs. Or il est plus facile pour les gouvernements d'offrir en guise de solution une réforme pénale que d'intervenir sur les causes des comportements qualifiés de criminels, indissociables des facteurs économiques, politiques et sociaux qui génèrent les inégalités.

Nous savons que la violence sexuelle a pour fonction de soumettre les femmes à des rôles établis. En ce sens, un féminisme qui place cette seule question au centre - aussi important soit-il de lutter contre toutes les manifestations de cette violence - et qui oublie les inégalités économiques ou les autres violences qui en résultent, ne sera jamais un féminisme émancipateur. Nombreuses sont les femmes qui n'attendent pas de protection des forces de l'ordre ni de réparation devant les tribunaux pour les violences patriarcales qu'elles subissent. En fait, pour beaucoup d'entre elles, ce même État est la principale source de violence dont elles sont victimes.

Cette représentation de la violence sexuelle comme la plus grande violence vécue par les femmes - dans leur ensemble - est également liée à l'extension sociale d'identités homogénéisées et polarisées femmes/hommes et de leurs rôles corrélatifs de victimes/agresseurs, qui naturalise la construction culturelle des positions de genre, transformant les hiérarchies patriarcales en un problème de relations interpersonnelles.

Le féminisme de classe devrait soutenir les actions pour l'abolition des prisons, en prenant en compte que celles-ci enferment de manière disproportionnée les hommes racisés et pauvres, et qu'elles nuisent gravement aux femmes dans leur environnement familial et communautaire. Le système pénal est toujours préjudiciable à ceux-celles d'en bas. En fait, il existe en Espagne un féminisme de base qui, depuis des années, travaille sur une ligne anti-punitive; mais il reste encore un long chemin à parcourir pour imaginer et construire d'autres logiques, parvenir à introduire dans le débat public des questions telles que la justice féministe - transformatrice ou réparatrice[8]- et comment éviter de renforcer le système pénal au nom du féminisme.

Troisième limite: une nouvelle vague d'institutionnalisation des féminismes

L'institutionnalisation, c'est le processus d'intégration des personnes et des revendications des mouvements sociaux dans les institutions gouvernementales, ainsi que l'instrumentalisation de ces mouvements pour légitimer les gouvernements, les dirigeants ou les politiques de toutes sortes. L'institutionnalisation inclut aussi la prise en charge, par les mouvements ou organisations de base, de l'agenda institutionnel - et médiatique - ainsi que de la sphère étatique et législative comme espaces privilégiés vers lesquels ils finissent par diriger leurs efforts.

Au cours de la dernière législature (2019-2023), nous avons vu comment le «gouvernement progressiste» s'est appuyé sur le féminisme pour légitimer ses politiques, prétendant être «le gouvernement le plus féministe de l'histoire», en usant abondamment de rhétorique féministe et en soulignant le grand nombre de femmes ministres[9]. Nombreux ont été les conflits partisans entre le PSOE et Podemos pour retirer un capital politique des mobilisations féministes. Par ailleurs, les attaques lancées par le parti d'extrême droite Vox ont polarisé le spectre politique et rendu très difficile l'articulation d'un discours propre, en dehors de la politique institutionnelle. D'où l'abandon du champ de la critique à l'encontre du gouvernement «afin de ne pas donner d'armes à l'ennemi».

Les mouvements féministes ont été ainsi piégés dans des revendications étatiques et dans la production de lois, au point de considérer cette démarche comme la forme primordiale ou quasiment unique de transformation sociale et d'action possible; ceci au lieu de se soucier de la capacité d'organiser et de générer des conflits qui permettent des conquêtes grâce à la force de la mobilisation, comme en 2018-19. Cette incapacité a fini par conduire à un repli sur les temps institutionnels, sur les événements programmés (8 mars,...).

L'identification du gouvernement avec le féminisme et l'identification des mouvements féministes avec l'agenda gouvernemental ont permis que leurs discours soient récupérés et qu'ainsi disparaissent leur sens de la contestation et leur pouvoir politique.

Pour continuer le débat

Nous prônons un féminisme «de classe», c'est-à-dire anticapitaliste, universaliste, un féminisme de et par celles d'en bas et qui remette en question toute l'organisation sociale. Par exemple, nous ne voulons pas de quotas dans les conseils d'administration, mais plutôt en finir avec les différences radicales dans les salaires et les conditions de travail, et, en dernière instance, abolir le travail salarié et la propriété privée. Ce n'est qu'à partir d'un «féminisme situé» dans des conflits concrets - dans le syndicalisme social, dans les luttes pour le logement, dans les luttes d'entreprise, etc. - que nous pourrons préserver notre autonomie en tant que mouvement, cesser de travailler pour le féminisme hégémonique et adopter notre agenda propre; ceci afin de construire, à partir de la position de subordination des femmes, une proposition émancipatrice associée à un projet à portée universelle qui puisse aussi rendre notre lutte plus forte.»

Kris,
pour la traduction et le choix des extraits,
16 mai 2024


Notes
[1]La hegemonía de la clase media en el último ciclo feminista
[2]Ce texte est écrit depuis Madrid et ne peut donc pas ni ne prétend refléter les différents processus d'institutionnalisation des mouvements féministes pouvant survenir dans différentes parties de l'État, pas plus que les processus de résistance des mouvements populaires.
[3]Par reproduction sociale, nous nous référons au travail non rémunéré et à l'amélioration et au renforcement significatifs des services publics capables de socialiser ces tâches
[4]Nous considérons que la position féminine dans l'ordre des genres peut être occupée aussi bien par les femmes cis que trans, et parfois aussi par certaines expressions des dissidences sexuelles
[5]Grèves du soin et organisation genrée de la reproduction sociale; grèves ouvrières et féminisation de la précarité, plafonds de verre; grèves de la consommation et marchandisation de sphères toujours plus nombreuses de la vie; grèves dans l'éducation pour une école publique, laïque et non hétéronormative
[6]Concernant les mesures gouvernementales, nous souhaitons souligner certaines avancées telles que la loi sur l'autodétermination de genre ou la loi trans ou la nouvelle Loi sur l'Avortement qui inclut des améliorations en matière de santé sexuelle et reproductive, comme la réduction à 16 ans de l'âge pour décider d'avorter
[7]Un exemple: la Communauté de Madrid a approuvé une aide directe pouvant aller jusqu'à 4000 euros pour couvrir les couts de main-d'oeuvre des employées domestiques
[8]La justice restaurative est une forme de résolution des conflits fondée sur le dialogue, l'accord et la réparation du préjudice causé. Au delà, elle cherche à cibler les conditions (matérielles et symboliques, culturelles, sociales, politiques, économiques...) qui ont rendu la violence possible, afin de les transformer
[9]Parmi ces femmes ministres, Irene Montero, au ministère de l'Égalité, une des dirigeantes de Podemos, qui, bien que se présentant comme le grand parti de la contestation contre le bipartisme, a intégré le premier gouvernement de coalition avec le PSOE (2020-2023)

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