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{Info on A-Infos}
(fr) Tanneries (Dijon) : bilan provisoire et perspectives
From
Maloka <maloka@chez.com>
Date
Sat, 18 Jan 2003 16:53:03 -0500 (EST)
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A G E N C E D E P R E S S E A - I N F O S
http://www.ainfos.ca/
http://ainfos.ca/index24.html
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Voici une version récemment réactualisée d'une tentative de bilan de
quelques années d'existence autogérée des Tanneries de Dijon. Les
retours seront sans doute bienvenus à l'adresse tanneries@squat.net.
L'espace autogéré des Tanneries
Un centre alternatif de vie et d'activités
politiques, sociales et culturelles à Dijon
de février 1998 à novembre 2002 - bilan provisoire et perspectives
Les Tanneries vivent depuis un moment déjà. Il nous a semblé qu'il était
temps de faire un bilan de la situation, en commençant par une petite
présentation du projet et de sa situation actuelle. Ce texte est donc
certainement un peu long et lourd. Néanmoins, si les Tanneries vous
questionnent, il vaut peut-être le coup d'être parcouru.
Prologue
Les Tanneries sont nées pour beaucoup des désirs de personnes qui
avaient en commun de vouloir vivre à Dijon ce qui les avaient tant
enthousiasmées dans les expériences d'espaces « libres » découverts au
cours de leurs voyages et rencontres, qui souhaitaient ne pas se
contenter de rêver mais voulaient construire, partager leurs luttes et
leurs idées.
Le 30 octobre 1998, les anciens locaux administratifs des Tanneries
(situés 13 et 15 boulevard de Chicago) laissés à l'abandon par la
municipalité depuis 1995, sont donc occupés par un collectif
d'individu-e-s et d'associations dijonnaises. Pour y vivre d'une part,
mais aussi pour mettre à disposition un espace de création, indépendant
de l'état et du marché capitaliste.
Depuis, plein d'idées et d'envies s'y entremêlent...
Agir sur la question du logement et de la propriété privée
A travers l'occupation, le collectif entend dénoncer la spéculation
immobilière, les loyers trop élevés, l'impuissance des individu-e-s
isolé-e-s face aux pouvoirs publics et aux services sociaux. Considérant
que la société ne permet pas à beaucoup de se loger dans des conditions
décentes et dans des espaces qui nous permettent de développer des
projets de vie collective, considérant par ailleurs la multitude de
bâtiments vides dans l'agglomération dijonnaise (environ 4000) il nous
semble légitime d'investir cet espace inoccupé, dont personne ne fait
rien. Ses caractéristiques nous permettent de mettre en oeuvre notre
projet de vie collective, de faire revivre un habitat laissé à
l'abandon, et de le transformer en lieu d'activités.
De manière plus approfondie, cette démarche s'inscrit dans une remise en
cause de l'idée de propriété privée et de la logique d'accumulation des
richesses. En effet, nous pensons que les biens matériels en ce monde
devraient être à la disposition des personnes selon leurs besoins, de
manière égalitaire. Nous avons l'audace de penser que ces biens ne
devraient pas être accumulés par quelques-uns, qui n'en ont d'autre usage
que celui d'accroître leur richesse et leur pouvoir. Contre la propriété
privée, nous prônons la « propriété d'usage ».
Proposer un espace de création et de diffusion indépendantes
Prisonnière des institutions, dépendante des subventions de l'état ou
soumise aux exigences commerciales, la création laisse de moins en moins
de place aux alternatives. A Dijon, de nombreux-ses artistes,
comédien-ne-s, musicien-ne-s ne souhaitant pas se vendre n'ont nul part
où s'exprimer et montrer leurs travaux au public. Les Tanneries se
devaient donc d'être un espace où puissent « exploser » les
manifestations « artistiques » autres que celles de la culture de
consommation, du star-system ou de la télévision. Un espace qui
soutienne les réseaux « Do It Yourself » (« fais le par toi-même ! »).
Des réseaux où solidarité et débrouille rendent la création et la
diffusion accessibles à tou-te-s. Outre la volonté de réunir des acteurs
et actrices de différents domaines, notre objectif est de montrer que la
création peut fusionner avec la vie quotidienne, le social ou le
politique.
Concilier engagement militant et vie au quotidien
Il nous semble important de concilier lieu d'habitation et espace
d'activité : nous ne sommes pas les premier-e-s à penser que le
personnel et le politique sont intimement liés et que pour espérer
changer le monde, il faut aussi se changer soi-même.
Nous ne voulons pas voir le « politique » comme un domaine austère et
inaccessible, comme la gestion de la vie économique et sociale par les
grands de ce monde. Au contraire, il s'agit pour nous d'une manière
d'appréhender tous les domaines de la vie : des relations
interpersonnelles aux loisirs, de notre rapport à l'environnement à la
façon dont nous mangeons, de la manière dont nous effectuons nos trajets
quotidiens aux relations que nous entretenons par notre consommation avec
des populations habitant de l'autre coté de la planète.
Un spectacle, un sourire, une rencontre peuvent être aussi « politiques »
que des milliers de personnes qui bloquent l'ouverture du sommet de
l'Organisation Mondiale du Commerce.
Nous basons donc la cohérence de notre démarche politique et personnelle
sur la volonté de ne pas couper l'action militante de la vie
quotidienne. Cela nous différencie radicalement de tou-te-s les
politicien-ne-s idéologues qui prêchent le changement, critiquent en
théorie la consommation, la pollution de la planète ou les rapports de
domination sans chercher à s'en dégager dans leur pratique.
En somme, il s'agit de créer une structure où puissent se développer
notre épanouissement individuel, un mode de vie en accord avec notre
éthique et notre volonté d'agir sur le monde.
Par le biais du squat, être moins esclave du travail salarié
Nous sommes pour la plupart destiné-e-s à passer le plus clair de notre
vie à travailler, au profit d'une entreprise ou d'un patron. Le plus
souvent pour faire face à tous les besoins financiers auxquels la
société cherche à nous contraindre. Nous considérons le travail salarié
comme une des aliénations majeures imposées par le capitalisme, et
voulons choisir librement des activités variées qui nous appartiennent.
La nécessité de payer son loyer est un des facteurs importants qui
entraînent la dépendance vis-à-vis d'un travail à temps plein. Le squat,
en abolissant le loyer et en permettant de partager les ressources peut
réduire énormément cette dépendance et ainsi permettre de dégager du
temps libre. A l'heure actuelle, nos alternatives sont néanmoins bien
insuffisantes pour pouvoir totalement nous affranchir du besoin d'argent
et nous continuons donc pour beaucoup à bosser à temps partiel ou par
intermittence.
Vivre autrement et créer des alternatives locales face aux pouvoirs en
place
Notre choix de vie collective nous amène à développer des notions de
solidarité, de dynamique de groupe, d'échange de savoirs et de
compétences. Pour le plus d'autonomie possible vis à vis de l'état et du
capitalisme, nous cherchons à ne pas rester passif-ve-s et à faire les
choses nous-mêmes : récupérer plutôt que gaspiller, réparer plutôt que
jeter, créer plutôt qu'acheter, participer plutôt que payer,
communiquer plutôt que regarder la télé, faire les choses ensemble plutôt
qu'aller s'enfermer chacun-e chez soi, s'enrichir de savoirs et pratiques
dans des domaines tant « physiques » qu'« intellectuels » plutôt que
dépendre de spécialistes. Les Tanneries, comme d'autres espaces repris à
la logique marchande, sont ainsi un endroit où l'argent et la compétition
sociale perdent de leur importance. Un espace où l'on se réapproprie son
temps de vie, sa capacité à penser, à agir, à
transmettre une information autre que celle que les médias nous
balancent selon les règles de la pensée unique et du marché mondial. Nous
nous efforçons par ailleurs d'analyser et de combattre les
attitudes sexistes, racistes, âgistes ou homo/lesbophobes qui peuvent se
retrouver à l'extérieur du lieu comme en son sein.
A l'instar de beaucoup d'autres squats, nous expérimentons d'autres modes
de fonctionnement plutôt que d'attendre une « révolution » qui viendrait
miraculeusement tout changer du jour au lendemain. Cependant, vivre et
penser autrement est une recherche continue, et non pas quelque chose qui
vient d'un coup parce que l'on a décidé de s'étiqueter
militant-e ou révolutionnaire.
Nous pensons que des espace de liberté repris au système peuvent
contribuer à mettre en place des sociétés libres, basées sur
l'épanouissement des êtres qui les constituent. Ils peuvent faire la
preuve par l'exemple de la viabilité d'autres modes d'organisation, et
nous permettent de proposer dès aujourd'hui autre chose. En ce sens, ils
sont une action complémentaire des luttes sociales auxquels nous pouvons
participer. Qu'il s'agisse d'offensives contre les politiques menées par
l'état ou les multinationales, d'agir contre l'agriculture industrielle,
contre la voiture ou l'industrie pétrolière, de s'attaquer au contrôle
social et à la répression, de solidarité Nord-Sud, d'aide aux
prisonnier-e-s, de remise en cause du système patriarcal, de lutte dans
les lieux de travail, écoles ou facs contre l'exploitation et la
marchandisation.
Bien-sûr, pour représenter un contre-pouvoir plus efficace, pour ne pas
rester une alternative isolée mais réellement construire un autre monde,
il faudrait pouvoir mettre en place des structures autogérées à tous les
niveaux (alimentation, éducation, santé ou transports...) et multiplier
les liens et les échanges. Nous en sommes certes loin, mais il nous
semble important de garder ces objectifs en tête et de chercher à créer
dès aujourd'hui la réalité dans laquelle nous voudrions vivre. Nous
espérons pouvoir continuer à contribuer à cela dans le futur.
Vous et nous ?
Les Tanneries ne sont pas une petite bulle fermée face au monde, mais
s'efforcent d'être une structure ouverte à celles et ceux qui souhaitent
rêver, s'exprimer, créer. Même si cela peut sembler un peu
contradictoire avec tout ce beau discours théorique (mais traduit par des
pratiques réelles), nous voulons ne pas agir en idéologues ou en donneurs
de leçons fermés sur une vision dogmatique du monde. Nous voudrions
pouvoir réfléchir et discuter à partir des expériences et idées de
chacun-e.
Par ailleurs, il est indéniable que notre mode de vie est quelque peu
différent des réalités quotidiennes que connaissent un grand nombre de
personnes. Nous sommes conscient-e-s des incompréhensions réciproques que
cette situation peut entraîner et du risque de s'enfermer dans un ghetto
alternatif. Nous ne voulons pourtant pas nous couper du reste des gens et
agir dans notre coin sans plus comprendre les réalités de notre société.
Nous n'échappons pas à une bonne partie des faits et idées que nous
remettons en cause dans le monde actuel. Alors même si notre
univers paraît un peu intimidant ou trop marginal, espérons qu'une bonne
volonté commune d'aller au devant des autres, sans les juger à priori,
nous permettra de mener des aventures ensemble et de créer des liens qui
cassent ces barrières.
Fonctionnement et implication dans le lieu
Ce lieu fonctionne sur un principe d'autogestion. Chacune et chacun
participe à la gestion du lieu et des activités par le biais de réunions
régulières, d'assemblées générales (AG) mensuelles. Ces AG regroupent les
habitant-e-s, individu-e-s et groupes actifs au sein du lieu
(programmation, atelier informatique, potager, local de repet',
infokiosk/zone de gratuité...), qui ont souvent des réunions de travail
spécifiques et complémentaires.
Les AG sont ouvertes à toute personne se sentant concernée et désirant
s'impliquer dans le lieu d'une manière ou d'une autre.
La lutte menée contre l'expulsion
Notre projet a logiquement déplu aux pouvoirs en place qui ont cherché à
y mettre fin de diverses manières au cours des quatre dernières années.
Ils ont successivement caché leur peur de voir se développer une
structure revendicative et échappant à leur contrôle sous une série de
faux prétextes que nous avons démontés un à un.
Nous avons réagi par une série de manifestations, tables de presse dans
la rue, journées portes-ouvertes et autres actions largement soutenues.
Autant d'initiatives qui eurent le mérite d'informer un grand nombre de
personnes de notre démarche et d'instaurer un rapport de force suffisant
pour nous maintenir dans les lieux.
Dans ce contexte, un « dialogue » s'est établi avec la municipalité,
propriétaire des lieux. Tentative problématique de concilier notre
volonté d'autonomie et de lutte contre les institutions dirigeantes, avec
la possibilité d'inscrire notre projet dans le long terme, pour en tirer
au final plus que ce vers quoi la seule confrontation nous aurait
probablement mené (l'expulsion). Dans le contexte local, nous avons fait
le pari qu'une structure autogérée stable pourrait assurer une
continuité de notre action et offrir des ressources complémentaires à
toutes sortes d'autres initiatives d'occupation parfois plus éphémères.
Les conditions de vie et d'acceuil dans le lieu étant un problème
évidemment important pour nous, nous avons réalisé des travaux
considérables, de manière autonome, sans aucune subvention (que nous
avons toujours refusées). Ces travaux, enjeu clé des négociations avec
la Mairie, visaient notamment à mettre aux normes la salle d'activité
publique et à parer aux risques d'une interdiction préfectorale. Alors
que les travaux de mise aux normes du bâtiment touchaient à leur fin, un
incendie criminel a ravagé la toiture de notre ancienne partie
d'habitation dans la nuit du 16 au 17 juin 2000. La mairie en a aussitôt
profité pour briser les négociations en cours, alors sur le point
d'aboutir, et demander notre expulsion au Tribunal. Il s'en suivit un
long bras de fer tout l'été, au bout duquel la mairie, une nouvelle fois
découragée par notre ténacité et par le large soutien manifesté, finit
par abandonner l'expulsion. Lors des élections muni-cipales de juin 2001,
l'équipe municipale actuelle s'engagea à ne pas nous expulser. Cependant,
de nouvelles menaces nous poussèrent en juin 2002 à des actions qui
aboutirent à la signature d'une convention d'occupation renouvelable de
trois ans. La salle d'activité publique est maintenant agréée.
Il est toutefois important de préciser que les Tanneries restent
complètement indépendantes et que nous veillerons à ce que la la
signature de cette convention n'agisse en aucun cas sur la nature de nos
activités et de notre engagement.
Un bilan ?
Après 4 ans d'occupation, nous pensons être parvenu-e-s à concrétiser une
bonne partie de nos projets, à vivre un paquet de choses assez magiques
(et bien-sûr d'autres assez dures parfois) et sommes en mesure de tirer
un bilan positif de notre action. En effet, ce lieu est
rapidement devenu un centre d'activités important, à une échelle locale
et plus encore. Les ateliers créés ont permis à de nombreux-ses
individu-e-s de s'exprimer sous des formes multiples et dans la gratuité
(peinture murale, cinéma, labo photo, sérigraphie, jonglage, locaux de
répétition, bibliothèque, atelier de percussions, réparation de vélo) et
de se produire ou d'exposer. Nous avons à notre actif quelques centaines
de manifestations publiques : théâtre, chanson, débats, cinéma
indépendant, expositions...
Face aux mammouths de la culture abreuvés de subventions, nous avons
prouvé qu'il était possible de proposer une programmation riche sans
quémander un sous aux institutions. Les formes de gestion collective et
la place primordiale laissée à l'initiative personnelle ont apporté une
expérience stimulante. Celle-ci a permis à un certain nombre de
visiteurs et de visiteuses de s'impliquer activement sans se cantonner au
rôle de consommateur passif que réserve la culture institutionnelle ou
commerciale. Le lieu a été aussi l'occasion d'échanges et de
diffusion d'idées importants, et a permis la mise en place de nombreuses
actions politiques, dont les Tanneries ont servi de support (que ce soit
la préparation des manifestations de Davos contre le Forum Economique
Mondial ou du campement No Border de Strasbourg, des semaines d'actions
locales interlibertaire ou intersquat, de nombreuses campagnes et
manifestations locales sur la guerre en Colombie ou en Afghanistan, la
voiture en ville, les politiques sécuritaires, etc.).
Toutes ces impressions positives ne doivent pas cacher les nombreuses
insatisfactions et difficultés que nous rencontrons quotidiennement pour
nous organiser en autogestion, développer une participation plus active
et plus égalitaire d'un grand nombre de personnes, maintenir nos projet
ouvert sur l'extérieur. Une somme de remises en cause et de
questionnements constants nous aident, nous l'espérons, à progresser.
L'important à l'heure actuelle, alors que notre situation commence à
gagner en stabilité, est de conserver la dynamique d'ouverture sur des
pratiques, cultures et visions variées, ainsi que sur de nouveaux
projets d'activités, tout en approfondissant les principes d'autogestion
qui sont à la base du projet.
Les Tanneries et le mouvement « intersquat » local et au-delà
Malgré les tentatives d'expulsion répétées de la mairie et un incendie,
nous sommes toujours là. C'est selon nous la preuve qu'il est possible de
se battre victorieusement face aux institutions et qu'un squat
d'activité en France n'est pas forcément condamné à la précarité, au
court terme et aux expulsions pour peu que l'on résiste ! Néanmoins, de
manière encore accrue depuis le 11 septembre, l'Etat s'est engagé dans
une politique ultra-sécuritaire qui vise à paralyser toutes les couches
contestataires ou « gênantes » de notre société. Nous manifestons ici
notre solidarité avec tou-te-s celles et ceux qui ouvrent des squats et
doivent faire face à la répression des propriétaires, des pouvoirs
locaux, de l'état, des flics et de la justice.
Vers de nouveaux projet d'activités aux Tanneries ?
Après de nombreux moments difficiles, la salle d'activités est enfin
définitivement mise en place, et la situation se stabilise (au moins en
ce qui concerne les menaces d'expulsion, pour un certain temps). Nous
pensons qu'en dehors de l'importance d'expériences plus éphémères, une
des clés pour la construction d'un mouvement à long terme est de pouvoir
disposer d'espaces stables et ouverts à l'implication d'un grand nombre
de personnes et collectifs. De ce point de vue, un lieu comme les
Tanneries représente un énorme potentiel. En plus des diverses activités
publiques (concerts, débats, ateliers) qui n'ont jamais cessé, de
nouveaux projets se sont mis en place au cours des derniers mois : le
collectif PRINT qui agit dans le domaine des logiciels libres et de
l'informatique alternative, un potager collectif et la réhabilitation
d'un verger en friche, une zone de gratuité avec un infokiosk et une
bourse aux vêtements...
On attend vos idées pour le reste, et votre participation active en
projets, sourires, matériaux, travaux. Pour le détail des activités, des
programmes et plaquettes de présentation sont disponibles sur place et
dans quelques lieux dijonnais.
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