A - I n f o s
a multi-lingual news service by, for, and about anarchists
**
News in all languages
Last 40 posts (Homepage)
Last two
weeks' posts
The last 100 posts, according
to language
Greek_
中文 Chinese_
Castellano_
Català_
Deutsch_
Nederlands_
English_
Français_
Italiano_
Polski_
Português_
Russkyi_
Suomi_
Svenska_
Türkçe_
The.Supplement
The First Few Lines of The Last 10 posts in:
Greek_
中文 Chinese_
Castellano_
Català_
Deutsch_
Nederlands_
English_
Français_
Italiano_
Polski_
Português_
Russkyi_
Suomi_
Svenska_
Türkçe
First few lines of all posts of last 24 hours ||
of past 30 days |
of 2002 |
of 2003 |
of 2004 |
of 2005 |
of 2006 |
of 2007 |
of 2008 |
of 2009 |
of 2010 |
of 2011 |
of 2012 |
of 2013 |
of 2015 |
of 2016 |
of 2017 |
of 2018 |
of 2019 |
of 2020
Syndication Of A-Infos - including
RDF | How to Syndicate A-Infos
Subscribe to the a-infos newsgroups
{Info on A-Infos}
(fr) FA Ici et maintenant - Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait?
Date
Thu, 14 May 2020 20:31:39 +0100
Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait? Où est-ce qu'on en est à présent?
Dans l'entre-deux du confinement. Pas encore tout-à-fait déconfinés,
déconfinées. Pour ça, faudrait quand-même le feu vert pour des
retrouvailles sans barrière ni distance avec la familles, les amis, et
de se côtoyer dans les restos, les bistros, les cinés, les théâtres, les
concerts. Et puis sans doute qu'il faudrait arriver à comprendre les
intérêts de chacun, de chacune. Jamais, ou rarement, il n'a semblé aussi
compliqué de faire le tri. On vient de vivre un gros truc. Le machin qui
tiendra un peu de place dans les livres d'histoire. Peut-être pas tant
que ça finalement. Mais tout de même un peu. Une fois dans l'histoire,
la première, la population mondiale, en grande partie, a été invitée à
demeurer confinée, c'est à dire à rester enfermée chez soi, ce qu'elle a
fait avec une docilité qui pourrait rendre perplexe. Pas la population
d'une ville, pas la population d'un pays. Non, plus, beaucoup plus. Au
24 mars, le chiffre de 2,6 milliards de personnes a été avancé (par
exemple par LCI ici ou 2,45 milliards par La Tribune ici). Cela signifie
qu'en soi, la pandémie en elle-même n'est pas tellement l'événement
majeur, mais bien plutôt le confinement généralisé. D'autres pandémies
ont eu lieu dans le passé, aussi contagieuses, aussi meurtrières. Et
d'autres malheurs par ailleurs. Les guerres, les génocides et les
famines, sur ce point, conservent de très loin leur place en haut du
classement. Ce qui, par ailleurs, ne signifie pas que la pandémie ne
constitue qu'un aspect anecdotique des événements toujours en cours.
Indubitablement, la pandémie représente le fait central: un virus
transmis de l'animal à l'humain (zoonose) a commencé à infecter une
quantité significative de personnes au début l'année 2020. Le foyer se
situe à Wuhan, en Chine. La propagation du virus à l'échelle a
probablement été favorisée par les moyens actuels de déplacement
(l'avion, en premier lieu). Jusque là, peut-on dire que tout cela aurait
pu être évité? Pas sur. Pas sur du tout. Du moins, cela dépend des
critères que l'on adopte. Il aurait fallu éviter de bonne heure
l'extension sans mesure de l'activité et de la présence humaines,
rognant sans cesse l'habitat naturel d'espèces animales sauvages. On
peut renvoyer à une vidéo de Marc Bettinelli, publiée le 19 avril 2020
sur le site du journal Le Monde ici. Il aurait fallu changer de manière
brutale et radicale les modalités contemporaines de l'échange, du
commerce, de la consommation, de la mobilité, à l'échelle planétaire.
Autant dire: peine perdue.
De plus en plus de gens sont tombés malades. Gravement. En Chine,
d'abord, on l'a dit, puis en Italie, puis dans toute l'Europe et le
monde entier. Des régions auront été moins impactées que d'autres. C'est
un autre fait. Mais les pays d'Europe et les Etats-Unis ont senti un
vent de panique leur souffler dans les bronches en voyant qu'on avait
peut-être, dans le discours officiel des instances politiques, minimisé
la gravité de la maladie. Le corona virus, on en meurt. Les personnes
fragilisées, les plus âgées, s'avèrent les plus en danger. La courbe des
morts s'est mise à grimper, en Italie, en Espagne, en France, en
Belgique. Le personnel soignant s'est retrouvé en première ligne,
subissant les conséquences d'une vingtaine d'années de politiques
néolibérales, d'austérité, de réduction du personnel, de restrictions et
de coupes budgétaires. Tout cela aurait-il pu être évité? En grande
partie, probablement. Il aurait fallu refuser de considérer des secteurs
prioritaires comme l'éducation, la lutte contre les inégalités sociales,
et la sécurité sociale, à quoi il faut rattacher le secteur des soins de
santé, comme des secteurs secondaires, ou susceptibles d'être soumis aux
principes de la rentabilité et de la compétitivité. Là où le capitalisme
voit des dépenses, il aurait fallu parler d'investissement dans le
capital humain. Encore que l'expression soit déplaisante au possible.
Juste se demander: à quoi sert la prospérité? Non, mieux: à quoi bon la
prospérité si l'éducation, la qualité de vie de l'ensemble de la
population, l'accès aux soins de santé, ne demeurent pas l'objectif même
à atteindre? Qu'est-ce qui demeure central, toujours et partout, ici et
maintenant, si ce n'est la santé, le bien-être, le savoir? A cet égard,
la solidarité constitue à la fois le moyen et le but, si l'on aspire à
une société où ces communs, ces biens, sont destinés à être partagés
avec le plus grand nombre. Et non réservés à une élite. Pas même au
mérite! La santé, le bien-être, le savoir sont des dus. Même le pire des
connards ou la pire des crapules ne devraient pas pouvoir en être
privés. Il faut aspirer à une solidarité sociale qui ne laisse personne
en arrière, et non à la prospérité économique. Le ruissellement, ça ne
marche pas.
Beaucoup de victimes à déplorer, à ce stade, on ne va pas se cacher la
vérité. Les chiffres ne dispensent pas de penser. Mais on peut commencer
avec eux, au moins pour se faire une idée. Sans oublier tout le reste.
Parlons pas de dommages collatéraux: le stress, l'épuisement, la
détresse, du personnel médical, des familles des victimes... Ces gens
qui ont du vivre leurs derniers moments dans l'isolement... Les
personnes atteintes d'autres types de pathologie qui ont du compter avec
des services débordés... Ces victimes là, pourra-t-on les dénombrer un
jour? Celles et ceux, ouvriers, employés, qui ont poursuivi une activité
professionnelle dans un secteur reconnu prioritaire, pour des raisons
économiques (entreprises) ou simplement parce qu'il s'agit de commerces
de première nécessité... Le personnel a continué à bosser, on n'est pas
certain du tout que les conditions de sécurité sanitaire aient toujours
été respectées... Le chiffre de 75% d'entreprises contrôlées qui
s'avèrent être en infraction est avancé par le journal Le Soir le 8 mai
2020 ici. Les autres commerçants et commerçantes, ce qu'on appelle les
petites et moyennes entreprises, ou encore les petits indépendants, au
premier rang desquels le secteur Horeca, vont probablement peiner
considérablement pour rattraper la perte énorme de la période de
confinement. Si seulement cela pouvait leur inculquer l'intérêt de la
lutte sociale et que nul n'a à y gagner dans l'exploitation de la force
de travail d'autrui!... Quant au secteur culturel, il s'apprête aussi à
sortir les grandes rames pour galérer - voire continuer à galérer de
plus belle: artistes, comédiens, comédiennes... L'école, qu'en dire? Les
gosses auront perdu une partie de leur scolarité. On peut essayer de
rattraper cela ou se dire qu'ils auront peut-être appris autre chose de
cette période. A moins de se demander s'il n'est pas temps de commencer
à leur enseigner autre chose, et autrement. Il est possible de craindre
un tsunami psychologique dans les semaines à venir, conséquence des
conditions de confinement (isolement, stress, anxiété, deuils
douloureux, conditions liées au télétravail, etc.) comme indiqué dans un
titre de La Libre ici. Bref, comme des cons, déconfiné·e·s, mais pas
sorti·e·s de l'auberge. Pas de prise de position en l'occurrence,
simplement un panorama des craintes et des plaintes qu'on entend un peu
partout, dans toutes les couches de la société.
Les conséquences de la crise risquent de se faire sentir profondément, à
plus d'un titre, et il est encore trop tôt pour les calculer:
accroissement des inégalités, augmentation des troubles psychologiques
liés au confinement,... Une crise sociale et économique se profile à
l'horizon et la meilleure, c'est qu'en fait, ce sera la conséquence
d'une crise économique que les gouvernements et le patronat comptent
bien faire payer à la population, à coup de nouvelles mesures
d'austérité. Parions que sous peu on va nous faire le coup d'en appeler
à notre civisme et à notre sens des responsabilités pour accepter les
sacrifices qui favoriseront hypothétiquement la relance économique.
Reprendre la croissance où on l'avait laissée. Retour à la normale. On
veut bien qu'il a fallu suspendre une partie de l'activité économique,
mais maintenant ça suffit, il faut fermer la parenthèse et repartir du
bon pied. Tel est le discours que la classe politique, dans son
allégeance à la FEB et au grand patronat, sert de bon coeur à une
population traumatisée, qui peine à penser l'exercice de ses libertés
dans de telles conditions. On a gardé les bêtes à l'étable une grande
partie du printemps, elles trépignent à l'idée de ressortir à nouveau.
Et quand elles peuvent enfin retrouver le plein air, ce qui les attend,
c'est le joug et le labour. Et les magasins.
Est-ce qu'on n'aura rien appris de cette parenthèse? Est-ce qu'à la clé,
on y trouve une forme de prise de conscience des futur·e·s lésé·e·s de
l'affaire? Faudrait donc penser qu'à l'inverse du discours encourageant
à la reprise, on trouve des paroles de révolte, de colère, de rupture
avec le modèle qui nous a conduits là. Seulement voilà, on se trompe en
pensant qu'il suffit de dire que rien ne sera plus jamais comme avant.
Parce qu'il ne suffit pas de le dire, et d'une, pour que cela se passe -
c'est le travers du performatif pathétique. Mais aussi, de deux, parce
que c'est oublier que beaucoup, beaucoup, vraiment beaucoup de monde
appelle de ses voeux un retour "à la normale". Quelle normale? Les
habitudes de consommation, de mobilité et de loisirs, pardi (qui toutes
reposent sur un certain mode de production des biens)! Les magasins, la
bagnole, les sorties, et peut-être même le travail, d'une certaine
façon. On risque donc bien de n'avoir rien appris, de tout ça. Sauf
peut-être sur soi-même. Mais celles et ceux-là savaient déjà qu'ils et
elles aspiraient à sortir de la société de consommation, des énergies
fossiles, du stress, du bruit, de l'esclavage salarial, de la pollution,
du gaspillage, de la maltraitance environnementale, des inégalités
sociales, de l'éducation qui les reproduit, des inégalités de richesse
qui les entretient, et de l'absence d'alternative politique pour
favoriser la révolution sociale. "Après le Covid, la colère", et puis
après? On va aller vers où, vers quoi? Mettons que la colère soit
largement partagée, dans la population, depuis les plus démunis jusqu'à
la classe moyenne supérieure? Déjà ça, c'est pas gagné. Parce que tout
le monde n'est pas en colère pour les mêmes raisons, et n'aspire pas aux
mêmes solutions. Parce que pour certains, le retour à la normale, c'est
avant tout aussi le retour d'un certain nombre de privilèges (qui
n'avaient pas été complètement perdus, n'est-ce pas, juste suspendus
dans le pire des cas). Alors on laisse de côté les classes moyennes
supérieures? Voire les classes moyennes dans leur ensemble? Et on vise
quoi, on vise qui? Seulement les classes laborieuses et les chômeurs? Il
y a fort à craindre que ça fasse pas grand monde, au final. Il importe
de bien se poser la question: cette crise est-elle un catalyseur? Et si
oui, de quoi? Et pour qui?
Par décence, il ne pourra pas être dit que la pandémie aura eu de bons
côtés. La pandémie en elle-même, non. Bien entendu. Tout en nous se
révolte à l'idée même de le penser. Mais le confinement, demandions-nous
plus haut? Mais la mise à l'arrêt de la frénésie de nos comportements en
matière de consommation, de mobilité, de production, de loisirs /
divertissements? D'accord, on a mis sur pause et ça a eu du bon. La
pollution a diminué de manière considérable, comme le signalent les
observations de l'Agence spatiale européenne, ici. Pollution sonore,
aussi. Mais si rien ne change? Une minorité (composée d'adeptes de la
décroissance et de contestataires) se retrouve au pied du mur,
contrainte par ce retour à la normale à sacrifier, oublier, abandonner,
mettre au rencart une bonne fois pour toutes ce moment suspendu où les
bagnoles et les avions ont interrompu provisoirement leur va et vient
frénétique. Reprendre chacun sa place dans le trafic. Rappelons que le
1% à qui profite ce mode de vie, reposant sur le travail d'autrui, ne
subit pas l'inconfort des files d'attente et des embouteillages. Et
quand ça se produit, ce n'est pas de la même façon. Retrouver les
caddies remplis de denrées emballées, suremballées, importées de loin,
voire de très loin, mais pour pas cher parce que la main d'oeuvre,
là-bas, c'est pour rien. Retrouver le chemin du travail, avec ses
horaires, son métro, ou auto, boulot, dodo, ses relations hiérarchiques
toxiques et malveillantes, mais en fait, par-dessus tout, la contrainte
d'y passer un temps dingue à y faire quelque chose, qu'on aime ou qu'on
n'aime pas, pour gagner de l'argent (qui permet de rembourser les
crédits), sans pouvoir consacrer ce temps-là à reprendre le pouvoir sur
sa propre existence. Perdre sa vie à la gagner, air connu. Mais toujours
si peu contredit! Cette nécessité impérieuse du temps d'occupation du
travail relève de l'évidence la moins remise en question, sans doute
parce qu'on craindrait trop de se demander si l'on trouverait à quoi
s'occuper sans cela. Le confinement a été contraint, par décision
politique, en se fondant sur le ressort de la peur, principalement. Et
en jouant sur celui de l'autorité des experts. Les libertés
fondamentales ont été suspendues, et la docilité des populations a été
eu rendez-vous. Qui aurait cru cela possible: suspendre toutes nos
activités quotidiennes, travail école, consommation, mobilité,
rassemblement, etc.? On dira: il a bien fallu. Oui, il a bien fallu.
Peut-être existait-il des alternatives. Dans l'urgence, pour soulager
les travailleurs et travailleuses de la santé, il a bien fallu faire
preuve de responsabilité. Mais nous autres anarchistes, nous pensons que
de telles décisions pourraient être prises par consensus, en assemblées,
sur le mode du communalisme libertaire par exemple. Non sur le mode de
la posture martiale («Nous sommes en guerre») ou de l'autorité
bienveillante («C'est pour votre bien»). A quoi conduit l'obéissance,
tout de même. Certainement pas à la rupture en tout cas. Et maintenant,
qu'est-ce qu'on fait? Rester chez soi, pour y disposer d'un temps de
loisir de qualité? Le confinement n'aura pas pu nous l'apprendre parce
que c'est arrivé sous contrainte. Et parce que le télétravail a rattrapé
bon nombre des confinés, assignés à résidence avec nécessité de
continuer à rendre des comptes à un employeur. Oui, nous sommes ou
serons bientôt libres de circuler à nouveau, de nous rassembler, de nous
réunir. Mais nous retrouvons aussi tant d'obligations, d'impératifs,
d'ordre établi. La distanciation des contraintes? Le volet positif de la
soi-disant «distanciation sociale». Oui, aux yeux de certain·e·s, le
confinement aura représenté une opportunité, peut-être provisoire,
peut-être illusoire, de bousculer l'ordre établi.
Le confinement nous aura-t-il appris la décroissance? Non, certainement
pas. Parce que la décroissance, c'est pas ça. On résume souvent par le
slogan: "Moins de biens, plus de liens." Or les liens, justement, c'est
là que le bât a blessé. SI seulement on arrivait à se dire que ce ne
sont pas les magasins qui nous ont manqué, mais que c'est de pouvoir
rencontrer la famille, les amis, les serrer dans nos bras, leur taper
sur l'épaule, ou d'aller au théâtre, au cinéma ou au bistro, à la
bibliothèque, au foot ou au resto... Peut-être ainsi sortirions-nous un
peu grandi·e·s de l'épreuve. Et bien décidé·e·s à affronter tout ce qui
limite notre faculté à faire société de manière solidaire.
Pour préparer le terrain d'un futur changement, appeler à l'insurrection
est vain. Puéril même. Le temps de la propagande par l'écrit et par
l'exemple est venu. En constituant à de petites échelles, parfois
simplement au niveau de la cellule familiale, avec des collectifs, des
groupes de quartier, des expériences alternatives, il se peut que
l'inspiration en gagne d'autres. Cela ne peut et ne doit exclure
d'autres voies, résolument collectives à l'échelle sociale. Mais il ne
saurait être question d'attendre ce changement pour commencer à le
vivre, même partiellement. C'est une question de désobéissance
individuelle. Et aussi d'honnêteté et d'intégrité. Et maintenant, alors,
qu'est-ce qu'on fait? On va commencer par énoncer ce qu'on ne veut plus,
de quoi on ne veut plus, et de quoi demain pourrait être fait. Et au
lieu d'écrire un programme, il convient d'expérimenter localement des
modes de vie en rupture avec les habitudes de consommation, de mobilité,
de loisirs, de politique aussi, qui entretiennent l'illusion de la
croissance et de la production comme vecteurs de la prospérité.
L'anarchisme en cela est une pensée éminemment dynamique. Elle n'est pas
figée, elle ne se recroqueville pas sur un programme, ou sur des modèles
ou des autorités doctrinales passées ou présentes. Elle est par nature
expérimentale. Elle teste, s'adapte, obtient des succès, se trompe aussi
parfois. Et quand elle se trompe, elle tâche de tirer parti de ses
erreurs. On ne sait pas répondre avec précision, quand on est
anarchiste, à la question: et maintenant qu'est-ce qu'on fait? Car la
réponse n'est pas écrite à l'avance. Elle s'écrit en cours de route, en
chemin, en expérimentant la liberté, l'égalité et la solidarité, sans
maître ni dieu. Vers une société juste, sans pouvoir ni privilèges, mais
privilégiant les capacités de chacune et chacun, dans le respect de
l'environnement et de l'humain.
Chélidoine.
Groupe Ici et maintenant de la Fédération anarchiste
http://ici-et-maintenant.group/index.php?article19/et-maintenant-qu-est-ce-qu-on-fait
_________________________________________________
A - I n f o s
informations par, pour, et au sujet des anarchistes
Send news reports to A-infos-fr mailing list
A-infos-fr@ainfos.ca
Subscribe/Unsubscribe http://ainfos.ca/mailman/listinfo/a-infos-fr
Archive: http://ainfos.ca/fr
A-Infos Information Center