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(fr) UCL Saguenay -[Lettre ouverte]Après, rien ne sera plus comme avant...
Date
Sat, 9 May 2020 19:42:41 +0100
Nous vous faisons part de ce texte qui nous a été transmis via courriel
par son auteure (Michèle Victor). N'hésitez pas à faire de même et nous
envoyer vos nouvelles et lettres d'opinion. ---- LETTRE OUVERTE ----
Après, rien ne sera plus comme avant... ---- I ---- ATTERRIR ---- Il y a
12000 ans, nous étions dix mille sur terre. Suite à la grande
glaciation, le réchauffement climatique a repoussé les glaces vers les
pôles. Nomades, nous sommes chasseurs cueilleurs. Au Mésolithique,
nombre d'entre nous se sédentarisent et deviennent cultivateurs,
éleveurs, potiers. La suite, on la connaît. ---- Au fil de notre
histoire, et plus que jamais durant ce dernier siècle, notre génie
aura-t-il consisté à commettre des actes imbéciles avec une compétence
indéfiniment renouvelée? ---- Après... La grande (dés)illusion? ---- Par
quel miracle se produirait un changement radical, alors que l'énormité
du chantier, le poids des habitudes, l'ennui de devoir se pencher sur
des questions irritantes, l'inertie hypocrite des élus malgré nous,
laissent augurer que tout va recommencer, en pire? Serions-nous
mithridatisés au point de ne plus pouvoir analyser ce qui nous a
formatés jusque dans les replis les plus enfouis de nos consciences?
L'autocensure nous gouverne plus encore que ce qui nous réprime. Nos
mauvais plis ne risquent-ils pas de nous engager à un fatalisme devenu
mode fonctionnel de non-pensée, de non-action? A force d’attendre
demain, nous voici ankylosés, perclus de rhumatismes, souhaitant qu’on
en finisse, qu’on nous empaille et qu’on nous expose au musée de
l’homme. Les futurs visiteurs du musée vont se pincer en découvrant que
nous avons disparu suite à l'autodestruction de notre écosystème. ----
Utopistes, rêveurs, irréalistes, nous? Serions-nous si timorés que la
moindre ironie symptomatique nous accable. Qui est dans l'utopie, qui
est hors du monde réel, qui est hors-sol? Les boursicoteurs, la grande
industrie, les banquiers, ceux qui tiennent la bride courte aux
politiciens qui y trouvent leur compte quelle que soit l'étiquette sous
laquelle ils se planquent en compagnie de leurs armées et prêtres bien
décidés à en démordre. Le mensonge d’état s’est vu institué en vertu
nationale et le mythe de la méritocratie imposé comme principe de
survie. Dans une sublime réconciliation téléologique, tout est ficelé,
propre, réglementaire. Ce qui risque de salir la tapisserie est séance
tenante aseptisé. Alors... la grève générale? Une révolution? La débâcle
économique? Allons, foutaises, ils sont persuadés que rien ne les menace
plus. Notre torpeur leur donne-t-elle raison? A quelle sauce vont-ils
nous recuisinés dans les heures qui viennent? L'obsolescence du vivant
est-elle programmée? Avons-nous encore une place sur terre, notre seul
espace de vie? Pour s'en assurer, faut-il s'inscrire, s'abonner, encore
se faire mettre un peu plus?
Suite aux perturbations virales qu'on sait, la banque centrale
européenne injecte encore des centaines de milliards. Pour quoi faire?
Pour rassurer les marchés financiers et engager une reprise économique.
Les indices boursiers remontent. Les palabres sur la transition
énergétique peuvent continuer. Vont donc s'accélérer les pollutions
endémiques, la disparition des espèces - à quand la nôtre? L'économie
libérale, dont on sait historiquement qu'elle génère mensonges,
scandales, dégâts sociaux et catastrophes environnementales, primerait
donc définitivement sur la vie terrestre? Serions-nous rendus au seuil
du pire? Notre présent se réduit-il au prélude de l'horreur qui vient:
mutations de virus, pandémies à répétition, suicides, meurtres
généralisés suite à l'exaspération et aux angoisses incontrôlables,
guerres, famines, étaux sécuritaires surmilitarisés.
Les crises récentes (Grèce, Irak, les guerres économiques et sur le
terrain, l'irréversible mutation écologique, ...) et celles qui leur ont
précédé sont issues du modèle ultralibéral qui nous écrase. Leurs
conséquences démontrent que les tentatives d'insurrection contre ce
modèle n'étaient pas adéquates. Quant aux utopies totalitaires,
l'Histoire en a suffisamment démontré les processus destructeurs.
La baisse de pollution due à l'arrêt des activités par le confinement
permet de mesurer l'incidence démente de nos modes de vie sur notre
environnement. Le concept, consensuel et superstitieux, de progrès
s'effondre. L'homme-machine perdu dans le monde-machine pue la mort.
Tiens, c'est le moment de laisser la parole à deux ou trois qui ne l'ont
pas. Le ferronnier Abdel fabriquait des objets uniques, beaux et utiles,
il prenait le temps, choisissait les métaux, fignolait ce qu'on lui
commandait, jusqu'à la visite d'un gars qui lui proposa d'en faire en
série. Abdel lui précise son tarif et les délais, l'autre se marre et
lui explique: fonce, on s'en fout, tu nous en fais un max au prix de
gros que je t'ai dit et ça ira comme ça. Abdel et son frère s'y sont mis
comme dit. Son frère, devenu dingue s'est mis à picoler; quant à Abdel,
il ne souvient même plus de son art. Des comme eux, ça pullule, ceux qui
ne savent plus monter un mur en terre parce que les parpaings c'est plus
rapide, ceux qui ne savent plus tourner un pot et qui peinturlurent
parce que l'émail c'est du boulot d'avant, ceux qui vendent des machins
synthétiques made pur chinois dans les souks parce que tondre, carder,
teinter, filer et tisser, c'est un truc d'avant. Ces gars, je les
connais, ce sont des amis qui habitent là où je vis depuis des lustres.
Des comme eux, il y a que ça et ils aimeraient bien que ce turbin
minable cesse, pas besoin de leur expliquer, il suffit de les écouter.
J'ai aussi rencontré un vieux, un berger qui monte chaque jour dans la
montagne, à quelques encablures de son douar paumé dans l'Atlas. Lui, il
travaille au couteau, un petit couteau pointu avec lequel il sculpte.
Assis sur une pierre, il fabrique avec une racine ramassée à ses pieds
n'importe quel animal, c'est un génie, un mouton, un éléphant, un
chameau, il fait ce qui lui chante ce jour-là. Quand il redescend avec
ses moutons, les enfants du douar l'attendent. Il donne ce qu'il a fait
à celui qui n'a encore rien eu. Un jour, un gars qui passait par son
douar lui a suggéré de vendre ça à Marrakech. Le berger a failli
s'étrangler tellement ça l'a fait se marrer d'entendre un truc pareil.
Des gars comme lui, y a que ça, il suffit de les rencontrer.
L'état des lieux est fait. L'inventaire aussi. Moi, toi, vous, nous
savons tous ce que signifie rien ne sera plus comme avant. Que faire?
Sans illusion, sans répit, sans retour, nous avons rudoyé notre petit
arsenal de neurones anesthésiés afin de ne pas rester le cul par terre à
rugir de douleur.
Alors, on fait quoi maintenant? L'impossible. C'est ce que nous hurlons
du haut du toit du monde, nous visons l'impossible.
Un système crée ses limites et ses contradictions. Pour en sortir, il
faut concevoir un autre système. Ce n’est pas en améliorant la bougie
qu’on a inventé l’ampoule électrique. Dixit Einstein. En instaurant de
nouveaux gestes qui fassent barrage aux virus économiques qui nous
détruisent, nous initions un autre système.
APRES... C'est maintenant!
Comment?
On sait que les institutions sont contraires à l’établissement d’un
monde libre, égal et fraternel. Le premier pas consiste à sauter hors
des passages cloutés par l'institutionnel.
On se déconfine d'abord ou on commence tout de suite? Tout de suite.
Parfait.
Tous seuls. En apparence. Isoler pour régner, c'est le principe premier
de tout pouvoir. Comment se retrouver pour se concerter et agir? Coincés
dans nos cuisines, nous mijotons virtuellement un protocole d'actions
sans attendre que la déconfinance se profile. Villes, campagnes, partout
où nous sommes et ailleurs dans le monde, ça carbure. Les outils libres
et passablement sécurisés, ce n'est pas ce qui manque. Nous sommes
rapides, discrets - des indiens. En parallèle, chassé-croisé, à
l'envers, par-dessus ou dessous, nous mettons en réseau nos expériences
et tricotons avec ou sans ceux qui occupent les bureaux des mairies de
nos quartiers. L'espace communal, c'est à partir de là, et là seulement,
que nous voulons être présents, c'est à partir de là que nous pouvons
nous engager vers l'impossible.
Plus comme avant
Nous tenant à l'écart du cadavre exquis d'une croissance qui ravage tout
sur son passage, une croissance qui s'est vue brutalement interrompue
par Corona, l'air redevenu léger nous a confirmé qu'il fallait d'urgence
et par tous moyens abattre les systèmes productivistes.
Sans contraintes, pas de libertés. Les contraintes sont choisies en
fonction de ce que nous visons: démocratie directe (autogestion des
décisions politiques, économiques et territoriales) et municipalisme
confédéraliste. C'est le fondement de notre charte sociale dont la
commune de Lyon en 1870, celle de Paris en 1871, celle de Kronstadt en
1921 et celles d'Aragon et de Catalogne en 1936 en sont les prémices
historiques. Cette charte sociale exclut l'état-nation et le
capitalisme. Sa mise en oeuvre, graduelle et radicale car non
réformiste, s'effectue par le biais de conseils mandatés lors des
assemblées de communes. L'organisation communale, dont nous veillons à
ce qu'elle soit exempte de bureaucratisme, de prévarication et de
manichéisme, a pour but d'établir et de faire respecter les décisions
prises en assemblée et ce sans distinction de classes. Tout écart non
concerté entraîne la fin du mandat de celui des responsables communaux
qui s'est dédit. Nous ne dissocions pas les court, moyen et long termes.
Nous décidons, quel qu'en soit l'impact, que les risques et les impasses
susceptibles de barrer notre élan ne seront pas rédhibitoires. Nous
sommes portés par les idées que nos ancêtres historiques ont émises et
défendues (relire notamment Proudhon, Kropotkine, Reclus, Boockchin,
...). Nous savons que leurs tentatives furent bafouées, perverties,
assassinées et parfois hypocritement récupérées par leurs adversaires.
Pensées pratiques
Les droits du vivant, l'abolition des privilèges, la laïcité, ces
principes fondamentaux sont prioritairement à l'ordre du jour et
appliqués par les responsables communaux – à savoir, potentiellement,
chacun de nous. La liberté d'opinion, la liberté de la presse, la libre
circulation des personnes sont la résultante d'une vie sociale qui tient
compte de chacun et de tous, solidaires (liés par une communauté
d'intérêts) et conscients de faire partie d'une collectivité responsable
(qui assume ses actes) dans le cadre précis du précepte Penser
global/Agir local. Ces mots frôlent la langue de bois... Je fais au
mieux, à vous de voir et de rectifier, c'est dur d'être au poil à chaque
pas engagé vers le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui – eh, on a
parfois besoin d'un petit Mallarmé sous le coude!
Résolutions pragmatiques
Il s'agit d'abord de faire barrage, par chacun de nos choix et chacun à
sa mesure, à la reprise économique programmée.
Ayant défini ce qui apparaît pour chacun de nous l'essentiel, nous
appliquons concrètement ces choix dans la vie quotidienne. Au regard des
forces mises en conflit (nos vies/leurs profits) il apparaît idéaliste
que soit mis en oeuvre ce que nous visons. Qu'advient-t-il des beaux
sentiments, de la noblesse d'esprit, du courage de nos pensées face à la
barbarie? Faut-il, vertige de l'histoire/inexorable mécanique du déclin
de l'espèce humaine, verser notre sang et celui des autres? Nous
trahirions ce qui nous anime.
II
AGIR
Nationalisation des secteurs de l'énergie, des banques, des transports
publics, de la santé, de l'éducation et de la culture, zone par zone. A
gestion autoporteuse, ils ne dégagent aucun profit et équilibrent les
budgets par des cooptations entre les différents partenaires pour chacun
des secteurs concernés.
Une étude en recherche et développement, indépendante des lobbies
nucléaires, s'attaque aux graves problèmes du démantèlement et du
remplacement des centrales par d'autres sources énergétiques,
diversifiées zone par zone en fonction des spécificités naturelles
locales. La consommation d'énergie devient raisonnée dans tous les
secteurs d'activités.
C'est un sacré chantier. Déjà en cours pour beaucoup d'entre nous, ça
bricole dur sans qu'il y paraisse, pas de panique. Quelle témérité, se
prendre en main dans ces secteurs, mais c'est ça ou rien.
La question des transports aériens et maritimes se règle par
l'engagement et le respect d'un quota fixé pour les déplacements
personnels. Nous disposons d'un nombre limité de km par an et par
personne. A nous d'en user comme il convient. Terminé, les figurants de
la grande parade cultu(r)elle se photographiant le dos à la Joconde et
détruisant les patrimoines mondiaux. Un quota en fonction de
l'obligation de se déplacer sur de longues distances est défini pour les
déplacements professionnels, sachant qu'en privilégiant les activités à
moindre distance, ces déplacements se réduiront progressivement.
Pour les transports routiers, des carnets de bons de carburant sont
vendus dans chaque zone communale pour l'année et tamponnés à chaque
plein. Les moteurs polluants sont en voie de disparaître car l'achat de
véhicules propres est rendu accessible grâce à un partenariat avec des
industriels novateurs (hydrogène, air comprimé, électricité solaire,
pneumatique, etc.). Vitesse et puissance des véhicules sont abandonnées
au profit d'une qualité de vie disparue depuis trop longtemps.
Les produits agricoles et leurs transformations sont régionaux. Aucun
camion venant de plus de 100km n'est autorisé à rouler. Le transport des
produits sur le territoire s'effectue par train. Plus de containers en
provenance de Chine et d'ailleurs. On fabrique sur place.
Le secteur de la construction fonctionne selon le principe de
désengorgement des villes par la création de cités-jardins à taille
humaine. Les modes constructifs rétablissent l'utilisation des matériaux
locaux peu polluants induisant le minimum d'énergie grise. Les lieux de
vie sont définanciarisés et ne dégagent aucun profit. Ils s'inscrivent
discrètement dans le paysage et n'en modifient pas la richesse
naturelle. Fini, le stress dû aux pollutions sonore et atmosphérique.
Finie, la crispante sensation que l'enfer c'est les autres et que nous
sommes tous malades d'une peste intérieure.
Les moyens de production et l'organisation des activités sont autogérés.
Le travail s'organise selon les nécessités de chaque secteur d'activité.
Ceci crée une quantité considérable d'emplois utiles et librement
choisis. Fini, le travail qui détruit l'esprit et la santé sans
contre-partie économique décente. On a poubellisé la rupture
mystificatrice intello/manuel et son cortège de prérogatives pompières
dont le crime profitait à ceux qui, comme toujours, au bal des pompiers
dansaient. Comprenne qui veut. La compétition est remplacée par
l'entraide. Personne au-dessus et personne en dessous, chacun participe
au mieux de ses moyens physiques et intellectuels, sans crainte d'être
écarté.
Les impôts sur la fortune et les bénéfices des grandes sociétés sont
répartis en proportion des besoins. Les besoins étant moindres, un
équilibre s'établit. Le monde marchand perd de la vitesse et,
inversement, le monde du vivant reprend ses forces.
La culture des terres devenue extensive, voit renaître les espèces
naturelles dont la biosphère avait disparu. Les productions locales
améliorent la qualité de vie et la santé de tous. La chasse est
interdite. Le service communal des Eaux et Forêts maintient l'entretien
et la surveillance des espèces animales et végétales. Nouvelles
pratiques, nouvelles attitudes. L'observation du vivant est sereine,
tous les chemins, sentiers, forêts, plages sont libres d'accès. Le désir
de traverser librement les lieux de vie en veillant à leur protection
prime sur tout autre. Ce sont les fondements d'un naturalisme éthique,
d'une écologie sociale qu'aucune COP depuis celle de Rio en 1992 n'a
effleurés. Il paraîtrait que nous ayons spontanément le profil
écocitoyen, puisque nous nettoyons dedans et dehors, sauf que ça nous
prend trois secondes puisque nous n'avons rien sali ou presque. Le
Biosupermarket nous court après avec sa camelote verte, il ne nous
rattrapera jamais.
Les anciens services d'ordre ont généré désordres et tueries. On ne peut
imaginer une société juste par des moyens injustes. La régulation des
conflits et doléances dépend de chaque commune. La proximité et la
connaissance des personnes en conflit vivant dans la commune permettent
une approche concertée des problèmes posés. Les contraintes sont
débattues et appliquées par des membres de la commune à tour de rôle et
en fonction des compétences dont ils font preuve. Toute atteinte à la
vie et à la sécurité des personnes entraîne une période de
réhabilitation par une activité pour le bien commun. Les pratiques sont
peu ou non coercitives, l'écoute et la discussion, l'insertion et la
probation priment avant toute décision.
En France, la démographie a doublé en un siècle. Dans d'autres pays,
c'est pire. La Terre ne peut plus suivre ce rythme d'exploitation
démentiel. Désormais, la régulation des naissances se fait par des
procédés connus de longue date qui sont appliqués globalement et
systématiquement. Nous contribuons à ce que nos enfants, les enfants de
nos enfants et tous les autres héritent d'un monde digne d'eux.
Connais-toi toi-même ne veut pas dire: sache qui tu es, mais: sache
quelle est ta place en ce monde.
Michèle Victor
Avril 2020
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