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(fr) cnt-f: NI GUERRES NI ÉTAT DE GUERRE. MANIFESTATION À PARIS SAMEDI 24 SEPTEMBRE, 14H RÉPUBLIQUE.
Date
Thu, 29 Sep 2016 11:36:22 +0300
Retrouvez ci-dessous le texte fondateur... Collectif Ni guerres ni état de guerre ---- La
France était en guerre bien avant les attentats du 13 novembre, lesquels ont largement
servi de prétexte à intensifier ces engagements militaires. Les guerres de pillage pour le
contrôle des ressources n'ont pas manqué depuis le début des années 2000, en Irak, en
Afghanistan, en Libye, au Mali, en Centrafrique. Ces conflits doivent être désignés par
leur nom: ce sont des guerres d'ingérence impérialiste. La France n'a aucun «rôle positif»
dans ces interventions, malgré ses prétentions puisées à l'ancien répertoire colonial.
---- Les interventions militaires que mène l'État français sont très largement invisibles
dans les médias. Le peu qui en est dit impose un consentement au nom d'une logique
sécuritaire, avec ou sans habillage humanitaire; le discours belliciste entend anesthésier
et tétaniser la population. Pourtant, comment ne pas rappeler les désastres que sèment ces
guerres, les millions de morts, de blessés et de déplacés, la misère, le désespoir jetant
les populations sur les routes, tandis que s'enrichissent les profiteurs de guerre, les
multinationales vendeuses d'armes - la France tenant en la matière le quatrième rang
mondial. Ce sont aussi des dépenses colossales, qui détournent l'argent public de dépenses
sociales, culturelles et écologiques vitales. De surcroît, l'État qui mène ces guerres, en
pompier pyromane, nous entraîne dans une spirale infernale ayant pour effet de renforcer
la haine qui débouchera sur d'autres attentats. Les «Rafale» tuent des civils aussi
innocents que ceux du Bataclan. Ces bombardements sont des bombes à retardement.
La guerre devient désormais un moyen de gouverner - et de gouverner par la peur. L'état de
guerre proclamé justifie la privation croissante des libertés et des mesures directement
inspirées de l'extrême droite comme la déchéance de nationalité. Cette situation, d'une
extrême gravité, passe pourtant pour une évidence dans le discours politique dominant,
comme s'il s'agissait de banaliser la guerre et de nous habituer à cet état martial et
sécuritaire. Car l'état d'urgence vise à museler les colères et les luttes: cette guerre
est aussi une guerre sociale.
Nous nous opposons aux guerres d'ingérence et de spoliation - donc à tous les
impérialismes. Mais nous sommes en France et c'est donc en France que nous pouvons nous
battre en priorité contre «notre» propre impérialisme. Nous pouvons le faire concrètement,
sans abstraction ni proclamation: parce que les questions géopolitiques qui se jouent
parfois à des milliers de kilomètres ont des résonances fortes, ici, dans nos quartiers.
C'est pour cela que la lutte de notre collectif passe par le combat contre tous les
racismes, et notamment le racisme antimusulman, contre les inégalités et les
discriminations, le soutien aux migrants et aux sans-papiers, l'opposition aux mesures
d'exception et au contrôle généralisé des populations qui ciblent en priorité les
personnes musulmanes ou supposées telles, les quartiers populaires et les mouvements sociaux.
Il nous faut donc nous organiser, riposter par une résistance à la hauteur de ce que nous
subissons, à la hauteur des guerres qui se font contre les populations, contre nous et en
notre nom. C'est pourquoi nous avons décidé de lancer un Collectif contre la guerre, qui
* exige l'arrêt immédiat des interventions militaires françaises, le retrait des bases
militaires, la fin des traités et alliances (OTAN...); * dénonce le marché des ventes
d'armes qui irrigue entre autres les pires dictatures; * combat la militarisation de la
société, le quadrillage des territoires et des esprits par le complexe
militaro-sécuritaire; * soutient le droit à l'autodétermination des peuples, apporte sa
solidarité aux forces de résistance et d'émancipation.
Après Bruxelles, plus que jamais: sortir de la guerre!
Le Collectif Ni guerres ni état de guerre s'associe à la douleur des proches des victimes
des attentats de Bruxelles, ainsi que des morts des bombardements à Raqqa, Mossoul, Alep
et tant d'autres villes. Il condamne fermement ces attentats et ces bombardements.
Les attentats de Bruxelles viennent nous rappeler douloureusement que la guerre qu'ont
initiée nos gouvernants continue. Par leur politique de guerre en Irak et en Syrie, ils
portent une responsabilité écrasante envers chacune des victimes de cette guerre.
Ces attentats témoignent que la militarisation de la société, le quadrillage policier et
militaire ne protègent en rien les populations. En Côte d'Ivoire comme à Bamako, les
attentats récents ont montré que la présence militaire française expose les populations
civiles.
Depuis le 23 septembre 2014, la coalition occidentale a effectué 11 086 bombardements (7
431 en Irak et 3 655 en Syrie), déversant 39 715 bombes et missiles qui ont causé plus de
1 000 morts civils en Irak et en Syrie1. 298 de ces bombardements ont été le fait de
l'aviation belge. L'aviation française a commis plus de 680 bombardements.
Comme l'indique la plate-forme du Collectif Ni guerres ni état de guerre rédigée après les
attentats du 13 novembre dernier: «L'État qui mène ces guerres, en pompier pyromane, nous
entraîne dans une spirale infernale ayant pour effet de renforcer la haine qui débouchera
sur d'autres attentats. Les Rafales tuent des civils aussi innocents que ceux du Bataclan.
Ces bombardements sont des bombes à retardement.»
Face aux instrumentalisations indignes visant à désigner les musulmans à la vindicte, le
Collectif appelle à l'unité face à ceux qui répandent la haine et la guerre.
Seule une politique de paix peut mettre fin à l'hécatombe.
Le Collectif Ni guerres ni état de guerre appelle à l'arrêt immédiat des bombardements
français en Irak et en Syrie, et à la fin de l'ingérence française.
Paris, le 23 mars 2016
Contact:antiguerre16 gmail.com Site: http://collectifantiguerre.org
http://www.cnt-f.org/fte/?Ni-guerres-ni-etat-de-guerre&lang=fr
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