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(fr) Coordination des Groupes Anarchistes - CONTRE LE RACISME CONSTRUISONS UN MONDE SANS MISÈRE, NI FRONTIÈRES!
Date
Sun, 24 Nov 2013 11:54:31 +0200
UNE FAMILLE EXPULSÉE EN COURS DE PROCÉDURE! ---- La famille Asatryan, une famille
arménienne qui a quitté son pays pour fuir des violences politiques exercées à son
encontre et qui faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire depuis le mois
d'avril, a été arrêtée jeudi matin. Le père, âgé de 53 ans, et ses filles, étudiantes de
26 et 28 ans, étaient hébergés au 77, rue Anatole-France, dans l'immeuble mis à
disposition suite à la crise de l'Hébergement d'Urgence en septembre. L'intervention des
forces de l'ordre a été violente. Le père de famille a été menotté car qu'un policier
aurait été blessé, projeté contre une barrière. La famille a été conduite au centre de
rétention de Lyon. Mais mal grès la possibilité de recours avec un Juge des Libertés,
grâce auquel la famille arrêtée aurait pu obtenir gain de cause, c'est à dire rester ici,
les autorités les ont emmenés directement à l'aéroport Saint-Exupéry de Lyon ce Vendredi
matin, lendemain de l'arrestation.
Cette famille a donc été expulsée alors que tous ses recours n'avaient pas
encore été épuisés. Quand ça l'arrange, l'État piétine ses propres lois...
C LERMONT F ERRAND ENTRE CRISE DU LOGEMENT ET RACISME D 'É TAT
Pendant le mois de septembre Clermont-Ferrand a vu un campement s'installer sur la place
de Jaude en raison d'une crise de l'hébergement d'urgence.
360 personnes, dont de nombreux sans papiers et demandeur-s-es d'asiles, se sont
retrouvées à la rue.
Ces sans abris avaient trouvé refuge dans une église, mais un incendie d'origine criminel
les a obligé-e à regagner la rue à 4h du matin mardi 3 septembre. Nous n'avons pas
d'informations sur les suites de l'enquête.
Les sans-logis, les réseaux militants et des clermontois s'étaient mobilisés pour répondre
aux besoins sanitaires les plus urgents en installant un campement sur le parvis de l'église.
La préfecture avait refusé de réquisitionner des logements vides (il y en a environ 7500 à
Clermont-Fd), ce qui est la seule et la meilleure solution. Les autorités ont réprimé le
mouvement, le 13 septembre, sous prétexte d'un banal contrôle d'identité, l'expulsion
violente du campement entraînant coups et blessures et une arrestation musclée et
arbitraire a été faite par les CRS. Une militante avait été arrêtée, elle passe en
jugement le 27 novembre. L'expulsion du campement engendra également la destruction des
biens partagés par des hommes et des femmes solidaires. Dans cette affaire, la seule
obsession des autorités (mairie et préfecture main dans la main) a été de « nettoyer » la
place...
La préfecture a décidé de relancer le système coûteux des hôtels pour l'hébergement
d'urgence au lieu d'adopter la solution la plus humaine et de surcroît la moins chère que
nous proposions.
La stratégie est simple, elle vise à ne laisser aucun répit aux hommes et aux femmes afin
qu'ils ne se sentent jamais chez eux /tout en les accusant de coûter chers alors que
toutes études menées sur le sujet montre que c'est faux.
Ne laissons pas Clermont-Ferrand être le théâtre de telles injustices ! Le gouvernement
refuse les solutions de bon sens et tape sur les sans-papiers. Il se sert d'eux pour
détourner l'attention de la seule vraie question: la répartition des richesses. En tant
que libertaires nous dénonçons cette manipulation de l'opinion et des réalités, car les
responsables de la crise, ce sont les banquiers, les actionnaires, le patronat et les
politiques!
La chasse aux immigrés et la précarisation du travail n'ont qu'un seul but : nous résoudre
au fatalisme, nous faire croire que ce monde ne peux pas changer. La classe dominante
cherche à nous faire accepter a nous, le peuple, des conditions de vie plus dures, elle
cherche a nous faire culpabiliser, elle vise à réprimer ceux qui luttent pour une société
égalitaire. Elle veut nous faire avaler que le capitalisme est viable alors qu'il ne l'est
pas.
La classe dominante veux renforcer l'exploitation et use de tous les stratagèmes pour
diviser les classes populaires.
FACE AU RACISME: PAS DE BONS SENTIMENTS MAIS DES LUTTES SUR LE TERRAIN SOCIAL !
Les politiques, les lois et pratiques racistes en tout genre s'affichent de manière
décomplexée et sont prédominantes dans le discours ambiant. Loin d'être le fruit du
hasard, les politiques racistes et la fascisation des esprits se développent par la
régression sociale, le manque d'espoir et de perspectives qui s'en suit. Par conséquent,
la lutte contre le racisme, pour être efficace, ne peut se limiter aux démonstrations
simplement humanistes. On doit faire le bilan de cet antiracisme moral qui en 25 ans n'a
pas empêché de nous emmener à la situation actuelle. Pour être efficace, nous pensons que
l'antiracisme doit intégrer la dimension sociale à sa grille d'analyse pour montrer que
nos véritables ennemi-e-s ne sont pas les plus précaires parmi nous (les immigré-e-s) mais
nos exploiteurs. La lutte doit donc se mener sur le front social en développant des
solidarités de classe.
S OLIDARITÉ AVEC LES SANS PAPIERS : RÉGULARISATION DE TOUTES LES
PERSONNES SANS PAPIERS , LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D ' INSTALLATION !
A Clermont-Ferrand comme ailleurs donc, la situation se dégrade de plus en plus:
régularisations en baisse, refus de dépôt collectif de dossiers, lois limitant les
possibilités d'accueil et facilitant les expulsions.
Le système aujourd'hui s'attache à faire grandir ce sous-prolétariat que sont les
immigrées : sans-papiers donc sans droit, ils et elles sont hyper précarisé-e-s,
surexploité-e-s au travail et mènent une vie au rabais toujours sous la menace de
l'arrestation et l'expulsion. Loin d'être des profiteurs du système, ils/elles en sont
comme nous les victimes mais de façon bien plus prononcée : les luttes sur le terrain
social doivent s'appuyer sur la solidarité de façon concrète et efficace.
N'oublions pas que ce que l'État applique aujourd'hui aux sans-papiers peut s'appliquer à
toute-s demain si nous laissons ces pratiques se normaliser. Parce que le droit des
étrangers est en régression constante, nous devons construire un mouvement populaire et
massif pour obtenir la régularisation de toutes les personnes sans-papiers et la liberté
de circulation et d'installation.
P OUR UN MONDE ÉGALITAIRE DÉBARRASSÉ DES FRONTIÈRES
Certain-e-s affirmeront que ces revendications ne sont pas réalistes. Ils ont raison, dans
un système fondé sur les inégalités et la concurrence entre états et individus : les
frontières et le contrôle des flux migratoires sont des outils de guerre économique
utilisés par les États au profit de leurs bourgeoisies respectives. Le sentiment national
est créé pour obtenir l'adhésion des populations à ce système quand elles auraient intérêt
à développer une solidarité internationales entre exploité-e-s.
Nous pensons matériellement possible et surtout nécessaire de vivre dans une société
égalitaire, sans hiérarchie, où les décisions sont prises collectivement, sans frontières
car elles engendrent des oppositions factices. Plus facile à dire qu'à faire ?
Certainement. Mais pas impossible! Les révolutions dans les pays arabes ou encore la
résistance autogestionnaire dans des pays tels que la Grèce, l'Argentine ou le Mexique
nous montrent qu'il n'y a pas de forteresse que nous ne puissions faire tomber! Face au
capitalisme, pas de fatalité! Il faut lutter pour reprendre nos vies en main. Les
documentaires "Ne vivons plus comme des esclaves" et "The Take" (visible gratuitement sur
internet) en donnent un aperçu.
L'ENNEMI C'EST LE CAPITALISME PAS L ' ÉTRANGER !
N I F RONTIÈRES NI NATION , LIBERTÉ DE CIRCULATION ,
ABOLITION DES CENTRES DE RETENTIONS !
Groupe de Clermontde la CGA
clermont-ferrand@c-g-a.org
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