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(fr) France, Alternative Libertaire AL #232 - Rail: Une loi pour accélérer la privatisation (en)
Date
Tue, 12 Nov 2013 23:30:54 +0200
Sous couvert de réunifier la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), le gouvernement actuel
mène une politique qui favorise la privatisation et dégrade les conditions de travail.
---- Les «assises du ferroviaire» réunies fin 2011 avaient chuté sur l'annonce d'un projet
de réunification du système ferroviaire afin d'améliorer son efficacité, en particulier en
réintégrant Réseau ferré de france (RFF) [1], «au sein d'un groupe-pivot du secteur
ferroviaire». La plupart des anciens partisans de la création de RFF, Pépy en tête, avait
mené une intense pression en faveur de cette option, restée au stade d'un vague projet.
Depuis, gouvernements et direction SNCF s'évertuent convaincre le monde cheminot de cette
pseudo-réintégration.
Unification ou éclatement ?
Derrière ces éléments de langage, le projet de loi ne revient pas sur la privatisation du
chemin de fer [2], mais tend à l'accélérer ! Il s'agit d'éclater la SNCF en trois
entreprises : une qui gèrerait l'infrastructure [3], une autre qui assurerait les missions
de transport, une dernière appelée « établissement-mère », présentée comme LA garantie
d'un fonctionnement intégré. Cette dernière entité n'aurait en fait aucune prérogative
réelle et pourrait disparaître rapidement à l'exemple de ce qui se passe en Belgique où ce
schéma était appliqué depuis 2005.
La séparation entre infrastructure et activités de transporteur, outre le fait de diviser
le corps social cheminot, vise à mettre en place des structures qui pourront facilement
être privatisées. Malgré les dires des ultra-libéraux qui dénoncent le maintien d'un
monopole SNCF, les capitalistes peuvent se frotter les mains : le gouvernement prépare une
arrivée massive du privé dans le transport voyageur, en particulier en permettant aux
régions de confier le trafic TER à des entreprises privées.
Par ailleurs, le projet de loi laisse reposer l'ensemble de la dette du ferroviaire sur la
SNCF. Cette dette de plus de 35 milliards d'euros, issue pour l'essentiel des choix
politiques d'aménagement du territoire, devrait être payée par les seuls cheminots et
cheminotes, ce qui implique « modération » salariale et suppressions d'emplois !
Remise en cause des conditions de travail
Enfin, cette réforme de structure annonce une remise en cause de l'ensemble des conditions
de travail puisqu'à travers un « cadre social harmonisé », le gouvernement envisage une
convention collective applicable aux entreprises publiques et privées. Cette remise en
cause frontale, en particulier de l'organisation et du temps de travail existant
aujourd'hui dans la SNCF, est inacceptable.
Tous ces sujets ont donné lieu à une première journée de grève à l'appel de la CGT,
Sud-Rail, l'Unsa et la CFDT le 13 juin dernier. Cette journée de mobilisation, la plus
importante depuis les grèves contre la réforme des retraites de 2010, est encourageante
pour la suite. Mais la CFDT et l'Unsa apportent leur soutien critique à cette réforme et
la CGT refuse toute démarche unitaire avec Sud-Rail. Les difficultés pour impulser un
cadre de mobilisation sont réelles. Reste à trouver la stratégie la plus efficace afin de
lancer une dynamique d'assemblées générales de cheminotes et de cheminots qui permette de
porter une mobilisation à la hauteur des attaques !
Mathieu (AL St-Denis)
[1] RFR fut créé en 1997, marquant la première étape dans le dépeçage de la SNCF. Seules
les fédérations Sud-Rail et CFDT se sont dès l'origine opposées à sa création, consolidée
par le ministre PCF Gayssot de 1997 à 2002.
[2] Ouverture du trafic marchandise à la concurrence depuis 2006, de certains trafics
voyageurs depuis 2011, sous-traitance massive...
[3] Maintenance des voies, gestion des postes d'aiguillage et services actuellement au
sein de RFF.
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