A - I n f o s
a multi-lingual news service by, for, and about anarchists
**
News in all languages
Last 40 posts (Homepage)
Last two
weeks' posts
The last 100 posts, according
to language
Greek_
中文 Chinese_
Castellano_
Català_
Deutsch_
Nederlands_
English_
Français_
Italiano_
Polski_
Português_
Russkyi_
Suomi_
Svenska_
Türkçe_
The.Supplement
The First Few Lines of The Last 10 posts in:
Greek_
中文 Chinese_
Castellano_
Català_
Deutsch_
Nederlands_
English_
Français_
Italiano_
Polski_
Português_
Russkyi_
Suomi_
Svenska_
Türkçe
First few lines of all posts of last 24 hours ||
of past 30 days |
of 2002 |
of 2003 |
of 2004 |
of 2005 |
of 2006 |
of 2007 |
of 2008 |
of 2009 |
of 2010 |
of 2011 |
of 2012 |
of 2013
Syndication Of A-Infos - including
RDF | How to Syndicate A-Infos
Subscribe to the a-infos newsgroups
{Info on A-Infos}
(fr) France, Alternative Libertaire AL #232 - Licenciements et primes de départ : L'envers du décor
Date
Mon, 11 Nov 2013 10:34:53 +0200
Ces dernières années ont vu une avalanche de plans de licenciements, avec à la clé des
stratégies différentes pour les affronter. Retour sur leurs effets à long terme : que se
passe-t-il lorsque la boîte est fermée, plusieurs mois ou années après, pour les anciens
et anciennes salariées? ---- Quand une boîte ferme, les revendications financières
sont-elles les plus pragmatiques ? Si l'industrie a été le secteur où les destructions
d'emplois ont été les plus importantes (on se souvient de PSA, Renault, Goodyear,
Continental, Sanofi... pour les plus emblématiques), d'autres n'ont pas été en reste,
comme l'a montré l'exemple de Virgin. Dans leur majorité, les équipes syndicales ont
choisi de se battre pour de meilleures indemnités de départ, afin d'alourdir le coût pour
l'entreprise du «plan social». Leur montant diffère d'une entreprise à une autre, avec des
plafonds plus ou moins hauts suivant la taille de l'entreprise, mais aussi le rapport de
forces imposé.
Tendance lourde
Les revendications autour des indemnités de départ semblent pragmatiques ou atteignables,
car il est souvent plus facile de négocier un chiffrage que la sauvegarde de l'emploi.
Ainsi sont-elles considérées comme un but ou une victoire par certains courants syndicaux
ou politiques. Le cadre législatif, tant dans les procédures entourant les « plans de
sauvegarde de l'emploi » (PSE) que dans les contestations possibles, pousse également dans
ce sens. Pour exemple, la dernière loi en débat au parlement contre la fermeture des «
sites rentables » envisage des contreparties financières plutôt que des mesures permettant
aux salarié-e-s de lutter concrètement et efficacement contre les licenciements.
Avenir empoisonné
Repartir avec quelques dizaines de milliers d'euros de prime jusqu'à plusieurs centaines
de milliers a de quoi sur le moment faire tourner la tête. Et pourtant. Les experts auprès
des comités d'entreprise comme les syndicalistes sont unanimes sur l'après-licenciement.
Dans la grande majorité des cas, les salarié-e-s ne retrouvent pas d'emploi, ou alors
moins bien payés et loin de chez eux. Les situations personnelles en pâtissent : suicides,
divorces et autres sont le lot quotidien. Les indemnités permettent au mieux d'assurer un
complément au chômage, mais les salarié-e-s déchantent vite. « Au début on se dit que ça
peut permettre un nouveau départ, on croit même aux projets de formation mais au final on
retrouve rien. Heureusement qu'on a créé un collectif pour garder contact et être
solidaires et continuer les démarches ensemble », commente une ancienne salariée de
l'industrie agro-alimentaire.
En septembre dernier, le conseil des prud'hommes de Compiègne a invalidé le licenciement
de 680 anciens salarié-e-s de Continental pour défaut de motif économique, condamnant
l'entreprise à verser une trentaine de mois d'indemnités à ces derniers. La déclaration de
Xavier Mathieu, CGT et ex-animateur de la lutte, a été fracassante : « une victoire, mais
un sacré paquet de cadavres ».
Se battre pour sauvegarder son emploi pose bien sûr des contradictions lorsque les
conditions de travail sont mauvaises, lorsque partir peut donner l'illusion d'une liberté
retrouvée. « C'est dans ces moments-là, contre les PSE, qu'il faut défendre l'emploi dans
une optique de partage du travail et de redistribution des richesses mais aussi
questionner la façon dont on travaille ou ce qu'on produit pour proposer des alternatives.
C'est le rôle fondamental que doivent retrouver les organisations syndicales », conclut un
autre syndicaliste de l'industrie.
Chiche ?
RoberK (AL Montreuil)
_________________________________________________
A - I n f o s
informations par, pour, et au sujet des anarchistes
Send news reports to A-infos-fr mailing list
A-infos-fr@ainfos.ca
Subscribe/Unsubscribe http://ainfos.ca/cgi-bin/mailman/listinfo/a-infos-fr
Archive: http://ainfos.ca/fr
A-Infos Information Center